Biographies

Les biographies des musiciens ont été réalisées par Gérard Loyer


RAPHAËLE ATLAN QUARTET

Raphaële Atlan

Née en 1983 à Paris, Raphaële est très tôt attirée par l’art en général et la musique particulier. Après une enfance et une adolescence faite de cours de danse, de piano classique dès l’âge de huit ans et de chant à quinze ans, Raphaële intègre à dix-sept ans, divers groupes en tant que chanteuse professionnelle, tout en poursuivant un cursus universitaire littéraire.

A vingt ans, résolument décidée à embrasser une carrière musicale, Raphaële fait ses classes tout d’abord à l’American School of Modern Music de Paris, de 2003 à 2005, puis auprès du pianiste Serge Forté qui l’initie au jazz et qui l’invite sur son album La Bohème (Ella Productions, 2007).

Raphaële parfait ensuite sa formation musicale avec Michele Hendricks pour l’improvisation vocale et Pierre de Bethmann pour le piano, puis entre en 2008 au Centre des Musiques Didier Lockwood, afin d’étudier auprès du pianiste et organiste Benoît Sourisse et d’autres musiciens de renom (Emmanuel Bex, Olivier Hutman, Laurent Coq, Manuel Rocheman…). Elle en sort diplômée au mois de juin 2010.

Elle monte son quartet au mois de janvier 2010, et le compose du contrebassiste Zacharie Abraham, du batteur Nicolas Charlier et du saxophoniste Lucas Saint-Cricq. La musique prend alors une dimension qui mène rapidement le groupe à enregistrer un premier album sorti en 2011, Inner Stories, sur le label Gemini Records, et qui remporte de brillantes critiques (Jazzman/Jazz Magazine, Les Echos, Jazz News….).

Finaliste de nombreux concours (Shure Montreux Jazz Voice Competition en 2008, tremplins de Jazz à Oloron, Crest Jazz Vocal, et des Trophées du Sunside en 2011), Raphaële est lauréate des tremplins nationaux de Jazz à Vannes et de Jazz à Lagny en 2012, à la suite d’une tournée française très remarquée (festival de Jazz à St-Germain-des-prés Paris, Enghien Jazz Festival, etc.).

Après de nombreux voyages en 2013 qui l’ont menée de Rio à New York, elle enregistrera en 2014 un nouvel album de compositions originales aux influences jazz et musique brésilienne, teintée de folk. Souvent comparée à la brésilienne Eliane Elias, à l’américaine Gretchen Parlato ou encore à la canadienne Diana Krall, Raphaële est considérée comme l’une des voix actuelles les plus prometteuses du jazz français et international.

Romain Pilon

Romain Pilon, originaire de Grenoble, commence la guitare à l’âge de 10 ans. Il étudie avec divers professeurs avant d’entrer au conservatoire de Jazz en 1997. Après une audition pour le célèbre Berklee College of Music, il obtient une bourse d’études et décide de déménager à Boston pour 4 ans. Là-bas il reçoit 3 awards et étudie avec des musiciens de renommée mondiale tels que Mick Goodrick, Hal Crook, Dave Santoro, Joe Lovano, Peter Bernstein…

Son séjour à Boston se terminera par la rencontre avec Pat Metheny, dont il fait la première partie avec son groupe, en tant que représentant du département guitare et ses plus de mille élèves.

Le diplôme de « Jazz Perfomance » en poche, Romain part pour New York où il s’installe jusqu’en 2004. Il y rencontre de nombreux musiciens et joue, entres autres, avec Lionel Loueke, Seamus Blake, Matt Brewer, Jerome Sabbagh, Christian Scott, Albert Sanz, Esperanza Spalding, ..

Fin 2004, Romain emménage à Paris, il forme un quartet avec le saxophoniste David Prez et enregistre 2 albums unanimement accueillis par les critiques ( 4 étoiles dans Jazzman/Jazz Magazine ).

Depuis son retour en France, Romain a joué en « sideman » avec de nombreux artistes comme : Perico Sambeat, Anne Paceo, Geraldine Laurent, Alex Sipiagin, Sophie Alour, Charlier/Sourisse, Fredrika Stahl, Laurent Coq, Emmanuel Bex, Jeff Ballard, Pierre de Bethman , ceci dans de nombreux pays et festivals à travers le monde : Malta Jazz Festival, Pizza Express London, Jazz Bar Edinburgh, Smalls NY, Recife Jazz festival, Jazz in Marciac…

Son premier disque en trio, « NY3 », enregistré à New York avec Matt Brewer et Colin Stranahan, est sorti en Avril 2012. Il a été sélectionné parmi les 7 « Choc » du numéro d’août de Jazzman/Jazz Magazine, et également choisi parmi les 6 disques « indispensables » dans Jazz News, août 2012.

« Colorfield », nouveau disque en quartet enregistré avec Walter Smith III, Jamire Williams et Michael Janisch pour le label Whirlwind Recordings a été sélectionné parmi les 6 albums tops du mois de novembre 2013 dans Jazz News, 4 étoiles dans Marlbank.net, disque de la semaine dans Jazzbreakfast.com, et le site bebopspokenhere présente Romain comme un des guitaristes les plus brillants de sa génération.

Romain est également un des membres fondateurs du Paris Jazz Underground, collectif de musiciens/compositeurs indépendants, dont le dernier disque à reçu un « Choc » dans Jazzman/Jazz Magazine, et « Découverte  » dans Jazz News.

Zacharie Abraham

Né dans une famille de musiciens en 1987 à Paris, Zacharie chante et fait des claquettes dès l’âge de quatre ans, commence le violoncelle à cinq et, très vite attiré par le jazz, il se lance à douze ans dans l’étude de la contrebasse.

A un âge précoce, il participe en tant que chanteur à plusieurs albums Les P’tits Loups du jazz, dirigés par Olivier Caillard. A onze ans, il joue dans le spectacle d’Ariane Mouchkine Et Soudain, Des Nuits d’Eveil, en tant qu’enfant-comédien. Son expérience de la musique pour enfants se poursuit au gré de plusieurs albums, notamment Enfantilles (1998), Petit Ours Brun (1999, 2001), et enfin Ti’zozios (2005) en tant que contrebassiste et violoncelliste.

Il étudie le violoncelle classique au CNR de Paris, développe en parallèle ses aptitudes à la contrebasse classique au C.N.R d’Aubervilliers-la Courneuve, et obtient son prix de Supérieur en 2003. Il entre 2004 en contrebasse classique au C.N.S.M. de Paris, dont il sort diplômé en juin 2009. Sa formation classique ne l’empêche cependant pas de cultiver son goût pour le jazz et il suit d’ailleurs durant un an un cursus professionnalisant au Centre des Musiques Didier Lockwood en 2007.

Zacharie commence sa carrière de contrebassiste de jazz en 2004 dans le groupe Thomas Enhco & co avec l’album Esquisse (2006). De 2005 à 2008 il accompagne régulièrement avec ce groupe Didier Lockwood lors de plusieurs concerts en France (Le Trianon, L’Olympia, Festival de Marciac, Festival de Vienne, etc.), et à l’étranger (Etats-Unis, Chine, etc.). Il participe depuis 2007 à de nombreuses formations de jazz, notamment les groupes Vocal Porter, Jo Ann Pickens Quartet, Timothy Hayward Quartet, Raphaële Atlan Quartet, Michelangelo Pagnano, Paul Anquez Quintet, Benoît Berthe Quartet (tournée au Brésil en novembre 2011), Pinocchio et Township, Medium band et Sylvain Ransy Trio (festival en Guadeloupe « Première Rencontre autour du piano »).

Il poursuit également son activité de musicien classique dans des orchestres tels que l’OLC (l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire de Paris). Toujours très attaché à la promotion de la musique auprès du jeune public, il participe en 2009 au spectacle théâtral et musical pour enfants, Le Bateau de Nino, d’Hélène Bohy et Olivier Caillard, avec lesquels il enregistre un disque. Dernière expérience importante en date, il joue en août 2010 avec Bernard Lubat et Archie Shepp en trio au Festival d’Uzeste.

Nicolas Charlier

Issu d’une famille de musiciens, né en 1989 en Belgique, Nicolas Charlier commence la batterie à l’âge de 9 ans avec un professeur particulier.  En 1999, il déménage en France et s’inscrit au Centre des Musiques Didier Lockwood, département « école de musique », où il suit le cursus batterie.  Il y obtient le prix d’excellence à l’âge de 15 ans. Par ailleurs, il commence la contrebasse à 12 ans et étudie tant le jazz que le classique. Il participe également à de nombreux stages de jazz (Calais, Dammarie-Les-Lys, St Martin en Bière, Le Monastier…)

A 16 ans, il entre au département « professionnel » du Centre des Musiques Didier Lockwood où il étudie avec de grands jazzmen français et européens (André Charlier, Karim Ziad, Franck Agulhon, Stéphane Galland, Didier Lockwood, Benoît Sourisse, Phil Abraham, Linley Marthe, Olivier Hutman…) et obtient son diplôme deux ans plus tard avec mention.

A 18 ans, il rentre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il travaille avec Dré Paellemearts et fait la connaissance d’excellents musiciens avec lesquels il forme plusieurs groupes.

Depuis 2003, il fait partie du groupe Thomas Enhco & Co avec lequel il a enregistré un premier album, Esquisse, en 2004, alors qu’il n’a que 15 ans (album sorti en février 2006 sous le label Ames, sélection Didier Lockwood, distribution Harmonia Mundi). Il fait avec ce groupe de nombreux concerts (Sunside), festivals (Montauban, Cap Breton…) et tournées (Cambodge, Philippines, Japon…). En 2005, il est retenu pour participer au Concours National de La Défense. Il fait également partie d’autres formations telles que Paul Anquez Quintet, avec lequel il joue au Tremplin Jazz du festival d’Avignon, Benoît Berthe Quartet, et Raphaële Atlan Quartet.

Depuis 2006, il accompagne le violoniste Didier Lockwood sur de nombreuses scènes en France (Victoires de la Musique, Djangos d’Or, Olympia, Trianon, etc.) et lors de tournées à l’étranger (Pologne, Hongrie, Chine, Etats-Unis, etc.), ainsi que sur son dernier disque, For Stéphane, sorti en mars 2008.


STEPHEN BINET QUINTET

Stephen Binet

Après une solide formation classique, Stephen Binet commence le jazz au conservatoire d’Issy les Moulineaux, aux côtés du pianiste Ludovic de Preissac. Il obtient un premier prix de piano jazz en 2006 et un prix de perfectionnement en 2007. Il poursuit sa formation à l’EDIM et au conservatoire de Bourg-la-Reine où il obtient en 2007 un DEM de jazz (Diplôme d’Etudes Musicales), aux côtés de Vincent Jacqz, Eric Schultz, Gary Burton.
Stephen Binet est musicien dans différentes formations :
– Big Band de la Sorbonne dirigé par Laurent Cugny/Nicolas Folmer
– Tentet de Vitry dirigé par Eric Schultz
– Il donne aussi des concerts en solo, notamment en tournée en 2011 avec l’Alliance Française de l’Ile Maurice

Parallèlement à ses études musicales, Stephen Binet mène des recherches en Musicologie en mettant notamment en évidence des éléments d’apprentissage dans l’enseignement du Free Jazz.
Lauréat du premier European Music Training Circuit (E.M.T.C.), Stephen Binet participe à différentes master classes et suit pendant deux ans les cours de composition du pianiste-compositeur Laurent Coq. En 2009, il est finaliste du concours de jazz Boris Vian avec son trio.
Stephen Binet est titulaire du Diplôme d’Etat de Jazz Il enseigne désormais aux conservatoires de Guyancourt (la Batterie), à l’Ecole des Arts de Marcoussis et au conservatoire de Colombes.

Olivier Bogé

Il a commencé la musique par de brillantes études classiques de piano et de solfège à Toulon, mais le Jazz l’attire très tôt, et il monte vers la capitale, suivant le conseil de nombreux musiciens. Il se produit alors régulièrement avec le Tony Rabeson Malagasy ou le groupe de Franck Amsallem et comme sideman avec Flavio Boltro, Stéphane Belmondo, Rick Margitza, Andre Ceccareli, Remi Vignolo, Marco Prince. On l’a entendu dans les principaux clubs parisiens : le New Morning, le Duc des Lombards, le Sunset/Sunside, ou le Baiser Salé mais aussi dans le cadre de festivals comme celui de Marciac (2002 et 2007), de Toulon (2008), de Ramatuelle et de Liège ainsi que sur les radios France Musique ou TSF.

En parallèle, il travaille toujours le piano et se produit dans diverses formations en quintet ou en quartet. Ses influences sont nombreuses et sont le reflet de ses goûts, tant dans le domaine du jazz (Coltrane, Shorter, Joe Henderson, Brad Mehldau, Miles Davis, Mark Turner) que dans celui du classique (Ravel, Debussy, Bach, Stravinsky, Scriabine) ou des musiques plus populaires (Joni Mitchell,Mark Hollis, Bjork…)

Hikmet Thiéry

Il étudie le trombone, dès l’âge de 9 ans, il débute au CNR de Boulogne-Billancourt, avec comme professeurs Raymond Katarzynski (soliste à l’Opéra de Paris) et Frédéric Potier. Il commence le Piano Jazz à 13 ans, puis se produit dans de petites formations, dont Sextylédone, à Paris et en région parisienne. Par la suite, il intègre des sections de cuivre dans divers groupes de salsa, ska, chanson, notamment Ocho Y Media ou Les Ejectés.

Il débute en 1999 une formation Jazz à l’American School of Modern Music ainsi qu’à l’ENM de Noisiel avec comme professeurs Guy Figlionlos au trombone, Frédéric Favarel en formation musicale et Bertrand Auger en atelier. Il obtient un Prix de Jazz en 2007. Parallèlement, il donne des cours particuliers de trombone et de piano et participe à un stage de Jazz à Lisieux en tant qu’assistant de Gueorgui Kornazov.

Il enseigne la musique au Centre Artistique Les Ménétriers (www.pringy-musique.com). Concerts à Paris et en province, festivals de jazz (Montreux, Enghien, Corbeil-Essonnes), tournées en France, Italie, Suisse, Pologne. Séances d’enregistrements pour différents groupes français (Phoenix, Ocho Y Media, Guarachando, Sébastien Tellier,…).

Depuis 2004, il se produit, entre autre, avec le Crazy Big Band, Ultraïa Octet, le Noukash Orchestra, et un jeune groupe de chanson, Lou Casa. En 2006, dans le cadre du Printemps du jazz, il joue avec Marc Ducret, et en 2007 avec Franck Tortiller et Jean-Claude Fohrenbach. En 2007, il écrit et arrange avec Sylvain Yon, la musique pour une pièces de thèatre « La cuisine de Blanche-Neige »et une comédie-musicale pour enfant écrit par Laure Saupique.

Enfin, il intègre sur concours le Centre de Formation à l’Enseignement De la Musique (CEFEDEM de Rueil-Malmaison) en septembre 2007 afin d’obtenir son Diplôme d’Etat.

Joachim Govin

Joachim est issu d’une famille de musiciens et c’est tout naturellement qu’il s’imprègne très tôt de toutes sortes d’influences musicales. Il débute par la basse électrique vers l’âge de treize ans, mais la découverte de Coltrane, à l’âge de seize ans, le fait se tourner vers le jazz et la contrebasse. Formé par de grands professeurs, il intègre la classe de Christian Gentet au conservatoire du 14ème arrondissement.

En parallèle, il suit pendant trois ans les cours de l’American School of Music. En 2007, il rejoint le département Jazz du Conservatoire national supérieur de musique. Parmi ses maîtres sont Riccardo Del Fra, François Théberge, Dré Pallemaerts.
Il a collaboré dans divers contextes avec de grandes figures du Jazz, comme Laurent Cugny, Stéphane Guillaume, André Ceccarelli, Pierre de Bethmann, Nicolas Folmer, Manuel Rocheman, Anne Pacéo pour ne citer qu’eux.

Nicolas Charlier

Nicolas Charlier est né en 1989. Issu d’une famille de musiciens, il commence la batterie à l’âge de 9 ans. En 1999, il s’inscrit au Centre des musiques Didier Lockwood où il suit le cursus batterie. A l’âge de 12 ans il commence la contrebasse, étudie tant le jazz que le classique et participe à de nombreux stages de Jazz. En 2004, à l’âge de 15 ans, il enregistre son premier CD « Esquisse » avec le trio Thomas Enhco sorti en février 2006 sous le label Ames Sélection Didier Lockwood distribution Harmonia Mundi. La même année, il obtient le prix d’excellence puis, l’année suivante, rentre au département professionnel du Centre des Musiques Didier Lockwood où il étudie avec de grands jazzmen français et européens (André Charlier, Karim Ziad, Franck Agulhon, Stéphane Galland, Didier Lockwood, Benoît Sourisse, Phil Abraham, Linley Marthe, Olivier Hutman…).

Son diplôme obtenu avec mention, il rentre à 18 ans au CNSM de Paris où il travaille avec Dré Paellemearts. Il rencontre de nombreux musiciens de qualité avec lesquels il participe à plusieurs groupes. Depuis 2003 il se produit dans différentes formations de jazz, en particulier Thomas Enhco & Co avec lequel, il a fait de nombreux concerts, festivals (Montauban, Cap Breton …) et tournées (Cambodge, Philippines, Japon …), Paul Anquez quintet avec lequel il participe au tremplin jazz d’Avigon , Benoît Berthe quartet, avec qui il se produira à Querbes …

Il a été retenu pour le concours national de la Défense en 2005. Depuis 2006, il accompagne Didier Lockwood notamment aux victoires de la musique, aux Django d’Or, à l’Olympia, au Trianon ainsi que lors de ses tournées à l’étranger. Il joue sur le dernier disque de Didier Lockwood « For Stéphane » qui est sorti en mars 2008.


BOJAN Z

BOJAN-Z-HD_affiche_webBojan Zulfikarpašić apprend le piano dès l’âge de 5 ans. Tout d’abord familier du folklore yougoslave, il découvre, avec l’adolescence, les Beatles, Claude Debussy et Maurice Ravel.

Il devient pianiste dans de petites formations de jazz de Belgrade. Après trois mois à New York, au cours duquel il suit la master-class de piano de Clare Fisher, et un retour en Yougoslavie le temps de son service militaire, il s’installe en France en 1988 et obtient le titre de Meilleur espoir du jazz yougoslave en 1989.

À Paris, il devient, en quelques années, un musicien incontournable de la scène jazz, grâce à ses collaborations avec Michel Portal, Noël Akchoté, Henri Texier (Azur Quartet), Tony Rabeson ou Julien Lourau. Le virage de la reconnaissance s’amorce au concours de la Défense en 1990. Remplaçant le pianiste du quartet du contrebassiste Marc Buronfosse, avec Julien Lourau au saxophone et François Merville à la batterie, Bojan délivre un chorus somptueux qui lui vaut le premier prix de soliste. En 1992, ce même quartet obtient le premier prix du concours de la Défense.

Bojan joue ensuite dans le « AZUR quintet » de Henri Texier. C’est ce dernier qui trouve le nom du groupe en associant les deux premières lettres du nom de famille de Bozan ZUlfikarpašić, et celles de Tony RAbeson le batteur du groupe; le groupe ZURA est ainsi créé; le nom évoluera par érosion de langage et rapprochement à des mots courants pour devenir « AZUR ».

Comme son nom n’était pas très facile à retenir ni à prononcer pour les francophones, Bojan l’a réduit lui-même à Bojan Z (prononcer « BoY-ane Zed ») et a d’ailleurs enregistré son premier album sous ce nom dès 1993. Cet album signe le début d’une discographie abondante.

Ses albums les plus célèbres sont Koreni (1998) et son disque en solo, judicieusement intitulé Solobsession (2001), est enregistré pendant les trois ans de résidence qu’il passe au théâtre de Coutances (Jazz Sous les Pommiers).
En 2002 Bojan est nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture et il reçoit le « Prix Django Reinhardt Musicien de l’année » de l’Académie du Jazz.

Avec Texier, Portal et Lourau, ainsi qu’avec ses propres groupes, en trio et en solo, on le voit alors sur tous les grands festivals, tels que Montréal, North Sea Jazz, Paris Jazz Festival, Copenhague Jazz Festival, Jazz in Marciac, London Jazz Festival, Festival du piano de la Roque d’Antheron etc. et dans les grandes salles de concerts comme Palau de la Musica à Barcelone et Konzerthaus Wien.

En 2003, il abandonne ses partenaires habituels pour tenter l’aventure new-yorkaise et enregistre son album Transpacifik, avec deux musiciens de studio américains parmi les plus talentueux : Scott Colley et Nasheet Waits.

En 2005, il est récompensé par le European Jazz Prize (Hans Koller Prize) comme meilleur artiste européen de jazz.

Un nouvel album, au titre richement connoté (Xenophonia) sort en mai 2006, où Bojan Z utilise le xénophone, instrument de son invention qui est un cousin du Fender Rhodes. L’album  gagne le prix Victoires du jazz 2007 comme meilleur album de l’année.

En 2009 sort Humus chez Universal Jazz, avec les musiciens londoniens Sebastian Rochford, Ruth Goller ainsi que le tromboniste américain Josh Roseman.
Enregistré en Italie, Soul Shelter, nouvel album solo et successeur attendu de Solobsession sort le 27 février 2012 chez Emarcy.
Sa musique est un jazz teinté de sonorités d’Europe de l’Est en dosage subtil. Bojan Z est élu Musicien de l’année aux Victoires du jazz 2012.


MARC BURONFOSSE QUARTET

Marc Buronfosse

Après des études de guitare classique, il débute la contrebasse en 1982 parallèlement à des études supérieures d’ingénieur du son et de musicologie. Il étudie la contrebasse avec Thierry Barbé au conservatoire du XIIème arrondissement de Paris puis s’oriente vers le jazz, étudiant avec Césarius Alvim, Henri Texier, Charlie Haden et Reggie Workman. Il joue également au sein d’orchestres symphoniques (Opéra de Paris) et de formations de musique de chambre (Solistes de Versailles), tournée au Japon en 1989.

En juin 1991, une bourse d’étude du ministère de la Culture lui permet de séjourner une année à New York, à la New School of Music. Il y travaille régulièrement avec Gary Peacock, Marc Johnson et Mark Dresser. Durant ce séjour, il rencontre et joue avec Jimmy Cobb, Steve Kühn, John Abercrombie, Lew Soloff, Tim Berne, Dave Liebman, Billy Harper…Il remporte en 1992 le premier prix du concours de la Défense avec le Bojan Z Quartet. Il fait actuellement partie du Stéphane Guillaume Quartet et Onztet, Gueorgui Kornazov Horizons Quintet, Isabelle Olivier Trio et Océan Quintet, Jasser Haj Youssef Quartet. Il appartient au septet du guitariste et compositeur René Aubry depuis 1999. Il a collaboré récemment avec le quintet de Sylvain Beuf, le trio de Benjamin Moussay, le trio de Sébastien Texier, le trio Jacques Loussier. Le CD du Stéphane Guillaume 4tet +Brass »WindmillsChronicles » obtient le prix 2009 de l’Académie du Jazz du meilleur album jazz de l’année.

En 2011, le CD du 5tet de Michel El Malem reçoit la même distinction de l’Académie du Jazz de meilleur album. Il dirige un nouveau quartet avec Benjamin Moussay, Jean-Charles Richard et Antoine Banville. Le CD du Marc Buronfosse Sounds Quartet « Face The Music » est sorti sur le label Abalone Productions le 17 avril 2010. Il a reçu la distinction “Révélation” de Jazz Magazine et a été élu 4ème meilleur disque de l’année 2010 par l’Académie du Jazz.

Il enseigne le jazz au Conservatoire du XIIIème arrondissement et au CRR de Paris. Il est directeur artistique du Paros Jazz Academy & Festival de l’île de Paros, Grèce.

Benjamin Moussay

A 39 ans, Benjamin Moussay est un pianiste et compositeur de Jazz singulier. Après avoir écouté sans relâche la tradition du Jazz (Monk, Tristano, Ellington, Hancock), mais aussi beaucoup de musique classique (Beethoven, Debussy, Bach, Chopin), de musique contemporaine (Ligeti, Messian, Reich), de musiques rock et pop (Radiohead, Bowie, Velvet Underground), ou de musiques électroniques (Aphex Twin, Fennesz), il s’est forgé une personnalité unique sur la scène du Jazz actuel.

Il a commencé par étudier le piano classique (avec Jean Fassina et Jean-Louis Haguenauer) avant de se tourner vers le Jazz, la composition et l’arrangement au Conservatoire de Paris avec François Jeanneau, Hervé Sellin, François Thébèrge et Jean-François Jenny-Clarke.

En 1998, il sort lauréat du Concours International de piano Jazz Martial Solal et, l’année suivante, il obtient le deuxième prix de soliste au Concours National de Jazz de la Défense. Ses expériences musicales avec Glenn Ferris, Archie Shepp, Jerry Bergonzi, Daniel Humair ou Tony Malaby ont beaucoup contribué à fonder son style et sa technique. Au piano, au Fender Rhodes ou au synthétiseur, on est immédiatement frappé par la profondeur de sa sonorité, l’intensité de sa présence et son talent d’improvisateur. Etayée par une technique très solide, une grande aisance rythmique, et un sens aigu de la forme, sa musique combine mélodies, romantisme, transe hypnotique, paroxysmes sismiques, accents électroniques expérimentaux et rock progressif.

Ses compositions et improvisations sont originales, parfois cinématographiques, picturales, comme des chansons sans paroles suggestives et provocantes. Son groupe de prédilection est depuis toujours le Trio, forme iconique du Jazz. Il a trouvé avec le batteur Eric Echampard et le contrebassiste Arnault Cuisinier, les partenaires idéaux pour exprimer ses idées musicales. Le groupe est en constante évolution. En six ans d’existence, il a su développer une grande complicité, une parfaite complémentarité et un son explosif. L’album « Swimming Pool » en 2004 avait recueilli toutes les éloges de la presse spécialisée et avait permis au Trio de se faire remarquer dans de nombreux pays étrangers. Avec l’album « On Air », le retour aux qualités perceptibles et aux valeurs portées par ce trio se trouvent décuplées : c’est une des très belles révélations de l’automne 2010. « Musicien que l’on s’arrache » et sideman éclectique, Benjamin Moussay vient de sortir Room Service avec Claudia Solal, Beyond Mountains avec Alain Vankenhove, Dreamseekers avec Frédéric Norel, Ode to the Doodooda avec Laurent Robin, Face the music avec Marc Buronfosse et il est membre du nouveau projet en trio de Louis Sclavis avec Gilles Coronado. Il faut également rajouter à son planning ses régulières collaborations avec le Bernard Struber Jazztet, Ping Machine, Denis Colin et Youn Sun Nah (So I am en 2004, tournée mondiale).

Pédagogue confirmé, il enseigne le piano Jazz et la Musique Assistée par Ordinateur dans les Conservatoires des XIIIème et XVIIIème arrondissements ainsi qu’au CRR de Paris et anime, entre autres, le stage de Jazz du Festival de Marciac.

Egalement compositeur pour l’image, il a écrit la musique originale du film Marie et le Loup réalisé par Eve Heinrich, la musique originale de la vidéo Yogabs réalisée par Jean-Marie Martz et a collaboré à la musique de l’Après Midi de Mr Andesmas de Michelle Porte. Il a également accompagné au piano plusieurs films muets.
Il travaille actuellement sur plusieurs réalisations: un disque en piano solo, un projet de musique électronique, et bien sûr un nouvel album en trio.

Eric Echampard

Né en 1970, Eric Echampard aborde la batterie très jeune, attiré, dès l’âge de 14 ans, par le jazz et l’improvisation. Il est diplômé en percussion classique et contemporaine du Conservatoire National de Lyon en 1995. Dès 1992, il intègre l’ORJA dirigé par Bernard Struber; à ce jour, il en fait toujours partie.

Sa rencontre en 1993 avec Jacques Di Donato est déterminante dont il intègre le quintet et devient ainsi musicien professionnel. Sa pratique et ses goûts musicaux sont plutôt éclectiques : il revendique à la fois une culture Pop-rock, dont il apprécie en particulier les batteurs tels que Bill Bruford (Yes), Mitch Mitchell (Jimmy Hendrix Experience), ou Manu Katché et une culture Jazz ; il y est vite remarqué par des musiciens comme Louis Clavis, Philippe Deschepper, Claude Tchamitchian, Xavier Charles, Francois Jeanneau, Tim Berne pour ne citer qu’eux. En 1996, il intègre le trio et le quartet de François Corneloup, il est successivement membre de prestigieuses formations : Marc Ducret trio et Grand Ensemble, le trio et le Megaoctet d’Andy Emler, le Michel Portal Quartet, le Benjamin Moussay trio…

Son style ciselé, énergique, subtil donne à son jeu toute la signification de ce qu’est le contrepoint de la percussion.

Gueorgui Kornazov

Né en 1971 à Sevliévo (Bulgarie). Parallèlement à des études classiques au Conservatoire Supérieur de Sofia, lke tromboniste Gueorgui Kornazov s’initie au jazz et joue rapidement avec les musiciens de jazz bulgares les plus renommés. En 1995, il entre dans la classe de jazz du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris où il travaille avec François Jeanneau, Jean-François Jenny Clark, Hervé Sellin et François Théberge. L’année suivante, il obtient le prix du meilleur soliste au Tremplin de Jazz d’Avignon sous la présidence de Daniel Humair.

En 1998, il obtient le 1er prix de jazz à l’unanimité au C.N.S.M. de Paris, ainsi qu’un 3ème prix de soliste et 2ème prix de groupe avec le sextet de Geoffroy Tamisier au concours de jazz de La Défense. Il joue également dans l’ensemble de François Théberge et dans le big band d’Antoine Hervé.

En 1999, son quintet composé de Stéphane Guillaume (sax), Emmanuel Codjia (gt), Thomas Grimmonprez (dr) et Antonio Licusati (ctb) reçoit un 3ème prix de groupe au concours de jazz de La Défense. La même année, il se produit également avec le Big band “ Lumières ” de Laurent Cugny.

Il fait partie du Paris Jazz Big Band co-dirigé par Nicolas Folmer et Pierre Bertrand.
Il accompagne également Toots Thielemans, Phil Collins et Henri Salvador sous la direction de Quincy Jones.

En 2001 il enregistre son premier album en quintet en tant que leader : Staro Vrémé et participe au deuxième album d’OLH acoustic de Geoffroy Tamisier avec Kenny Wheeler, puis à l’album A suivre  du Paris Jazz Big Band.

En 2005 il intègre le Vienna Art Orchestra (dirigé par Mathias Rüegg) avec qui il enregistre l’album Swing and affairs. Dans la même année intègre également le Sextet « Andaloucia » de Jean-Marie Machado avec Andy Sheppard, Claus Stotter et Jaques Mahieux. En 2006, Gueorgui Kornazov crée deux nouveaux groupes: son nouveau « Horizons » Quintet, avec Emile Parisien, Manu Codjia, Marc Buronfosse, Karl Jannuska et le trio Kornazov/Codjia/Tamisier. Tournée européenne avec Al Jarreau.

En 2008 il joue et enregistre avec Hervé Sellin tentet « Marciac-New York express ». En 2009 il participe a la création des deux nouveaux programmes de Jean-Marie Machado « Danzas », « Fiesta Nocturna » et « Bobby Lapointe » et enregistre le disque de Manu Codjia quintet. En 2010, Gueorgui crée à Sofia son nouveau programme intitulé « OTNOVO ».En 2011, il est invité en soliste par le Big Band de radio Sofia, direction Antoni Dontchev, puis pour le concert à la maison de la radio avec Vassil Parmakov quartet. Il enregistre en Italie avec Mauro Negri European Quartet.

En 2012,Gueorgui  intègre « La compagnie des musiques à Ouir » de Denis Charolles, «L’Harmonie de poche» de Geoffroy Tamisier et le nouveau groupe de Olivier Le Goas.
En 2013, il monte un nouveau projet «The Majesty of Kenny Wheeler », en hommage au grand trompettiste et compositeur canadien.


NICOLAS DARY TRIO

Nicolas Dary

Né en 1975, Nicolas Dary entend Sonny Rollins en concert à 11 ans… et commence à s’intéresser au sax et au jazz! Etudes musicales à Dieppe (prix de sax classique, formation musicale et jazz en 1993, ensemble vocal) puis Rouen (formation musicale et écriture) et enfin Paris (1er prix du CNSM en 1998).
Joue et enregistre avec de nombreux Big Bands (Gérard Badini, Rouen Big Band, Dee Dee Bridgewater, Michel Pastre, Stan Laferrière Tentet, Vintage Orchestra, François Laudet…) ainsi qu’avec de nombreuses personnalités du jazz français (Jean Loup Longnon, Philippe Milanta, Christian Escoudé, Alain Jean Marie…) et international (Spanky Wilson, Al Casey, Clark Terry, Grant Stewart, Dmitry Baevski, Harry Allen…).
En 1999, il rencontre le pianiste et pédagogue Barry Harris, qui influence sa vision de la musique et de l’enseignement (prof au Conservatoire du 9ème arrondissement depuis cette date) et grâce auquel il rencontre les frères Grasso, Luigi (alto) et Pasquale (guitare) avec lesquels il entretient une collaboration étroite.
Il enregistre son premier disque, « You » (Djaz records), en duo avec le pianiste Alain Jean Marie, en 2005, et le 2nd, en quartet, « i’ll Never Be The Same » (Djaz records) avec Philippe Soirat (drums), Mathias Allamane (contrebasse) et Gilles Rea (guitare).

Gilles Réa

Guitariste influencé par le Jazz, il a joué avec de nombreux musiciens français et étrangers comme : Gérard Badini, Michel Grailler, Al Levitt, Charles Saudrais, Sylvain Beuf, Alain Jean-Marie, Larry Schneider, Bob Mintzer (voir CD Magnetic Band), Lalo Schifrin .
En 1997, il crée avec Ludovic De Preissac, le « Magnetic Band », formation de 18 musiciens. Cet orchestre enregistre son premier disque en 1998 avec comme invité, le saxophoniste américain, Bob Mintzer. Un deuxième CD suivra en 2002 : « Répétition ».
il organise également de nombreux stages où il enseigne la formation musicale jazz et la M.A.O (musique assisté par ordinateur).

Philippe Brassoud

Difficile de trouver des renseignements sur la biographie de ce contrebassiste , mais la liste des musiciens de renom avec qui il a collaboré vous suffira à mesurer son talent : Jamie Davis, Denise King, Sara Lazarus, Olivier Hutman, Manuel Rocheman, Ludovic de Preissac…

 

 

 

 


LUDOVIC DE PREISSAC SEXTET

Sylvain Gontard

Après de solides études d’écriture classique, Sylvain Gontard (né en 1973) s’oriente vers le jazz qu’il apprend à l’écoute de ses modèles que sont Chet Baker, Freddie Hubbard, Miles Davis, Art Farmer… Ayant obtenu le prix de soliste en 1995 au concours de jazz d’Etrechy, il décide de poursuivre sa formation en entrant l’année suivante dans la classe de jazz de François Jeanneau au CNSM de Paris (où il obtient son Diplôme de Formation Supérieure en 2000).

Passant des scènes du Val d’Oise (ouverture du « Mois des jeunes talents du jazz en Val d’Oise 1998 ») aux clubs de jazz parisiens (Villa, Duc des Lombards, Petit Opportun, Sunset…) où il accompagne des artistes renommés (Ricardo Del Fra, Archie Shepp, Eddy Louiss…), c’est avec son propre groupe, le Light Motiv Jazz Quartet, qu’il effectue une tournée en Chine, Hong Kong et Macao en 1998. Parallèlement il enregistre avec Les P’tits Loups du Jazz « La Ferme de Bercagny » et Jean-Marie Lagache « Quelque part sur terre ».

Décidé à ne pas se limiter au jazz, il n’hésite pas à se tourner vers d’autres styles de musique comme l’opéra (tournée au Mexique en 2000 avec l’ensemble Justiniana), la musique bretonne (Jacques Pellen, Annie Abrel, les frères Mollard), la chanson française ( Agnès Biohl, Yannick Le Nagard), la salsa (Malembe), le reggae (invité au New Morning K2R). Son ouverture artistique en fait un musicien complet et original.

Michaël Joussein

Michaël est né en 1974 à Casablanca au Maroc. Il est musicien professionnel depuis 1994 : tromboniste dans le big band de Wynton Marsalis au Festival de jazz de Marciac (2004), tromboniste dans le spectacle de Jerôme Savary « Looking for Chano » au Teatro America de La Havane et à l’Opéra Comique de Paris (2002-2003), dans la comédie musicale « Zazou » de Jérôme Savary à l’Opéra Comique et aux Folies Bèrgères (2003-2004), dans le spectacle « Chicago » de Bob Fosse au Casino de Paris (2004), dans “La revue nègre” de Jerôme Savary avec des musiciens de la nouvelle Orléans (2006), premier trombone de l’Orchestre de Gérard Badini, de l’Orquestra de Jazz de Matosinhos (Portugal), du big band de Jean Loup Longnon, avec le big band franco allemand dirigé par Albert Mangelsdorff.

Michaël a joué avec Lee Konitz (disque et tournée 2006), Dick Oats, Jerry Bergonzi, Christian Escoudé, Les Frères Belmondo, Fabrice Eulry, Clare fischer, John Riley, Herlin Riley, Mark Turner, Richie Perry, Chris Cheek, Azuquita, Africando, Alfredo Cutufla, Henri Guedon, Diego Pelaez, Tumbao y Trumbon, Mambomania, mais aussi avec Anga Diaz, Tata Guines, Changito, Alfredo Rodrigez, Felipe Cabrera, Allen Hoist, Julio Padron et Aramis Galindo (« Looking for Chano » La Havane/Paris 2002-2003). Il est actuellement en tournée avec Sanseverino.

Ludovic de Preissac

C’est en 1986 que Ludovic de Preissac constitue son premier trio, où il est remarqué par ses talents de compositeur arrangeur, ses œuvres reflètent une nouvelle expression contemporaine du jazz. Ses influences jazzistiques à cette époque sont bien représentées par Oscar Peterson, Bill Evans ou encore Chick Corea.

Fin des années 80, Ludovic transforme le trio en quintet en ajoutant une trompette et un saxophone. Cette nouvelle formation permet à Ludovic de renforcer et d’élargir son travail de composition et d’arrangement. Au départ, le quintet possède une esthétique proche de celle des années 1950, inspirée de Cannonball Adderley, Horace Silver.

Compositeur, arrangeur, chef d’orchestre Il est aussi l’ accompagnateur recherché (sideman) de grands noms du Jazz : Jean-Lou Longnon, Turk Mauro , Anne Ducros et le chanteur Jammie Davis, pour ne citer qu’eux.

Discographie sélective
1989 – “Bop for Sale” (Quintet) –
1991 – “Jazz Mène à Paris” (Quintet)
1997 – “News from New-York”
1999 – “Magnetic Big-Band”
2004 – “Magnetic Big-Band” “Repetition”
2008 – Retrouvailles (Septet)
2010 – West Side Suite (Septet + invités)

Manuel Marches

Manuel Marches découvre le jazz à 15 ans, il commence à jouer de la contrebasse en autodidacte et fonde son premier quartet pendant ses études de droit à Bordeaux. Il se destinait à une carrière de commissaire priseur après avoir obtenu sa licence d’histoire de l’art, mais, quand le Jazz est là… !
Il se produit dans les clubs bordelais notamment avec Francis Bourrec, Craig Bailey ou Steve Lacy de passage à Bordeaux.
En 1994, il part étudier au William Paterson College of New Jersey, sous la houlette de Rufus Reid. Manuel travaille notamment avec Buster Williams, Todd Coolman et Santi Debriano. Durant cette période il se produit avec Harold Mabern, Steve Wilson, Eric Lewis, John Blake et Duane Eubanks.
De retour en France, on le retrouve au côté de différentes formations françaises dont le David El Malek quartet ou internationales comme le Ofer Ganor quartet ou le New York Quartet.
Installé à Paris depuis 2000, il participe à de nombreuses formations comme le Sophie Alloure sextet, Sylvia Howard quartet, le Magnetic Big Band. Il accompagne des musiciens tels que Stéphane et Lionel Belmondo, Laurent Fickelson, Pierre de Bethman, Olivier Temine ou Teddy Edwards.
Il s’est également produit dans les festivals de Bayonne, de Calvi, d’Aiguillon et San Sebastian en 2000 dans le sextet de Jacky Berecochea. Manuel est membre du Tootakoostiks de Stéphane Huchard, du trio de Philippe Duchemin, du trio d’Antoine Hervé, du trio de Laurent de Wilde et du nonet de Christophe Dal Sasso.
Il participe à l’album de Christophe Dal Sasso et Dave Liebman paru en mars 2006, et prépare un album avec le trio de Jean-Marie Ecay.

Andrea Michelutti

D’origine Italienne, Andréa est né en 1962, il étudie la batterie à Trieste puis s’installe à Paris en 1991. Depuis cette date, il effectue une riche et intense carrière internationale de batteur, compositeur et arrangeur.

Entre 1991 et 1995, on le retrouve auprès de leaders et musiciens tels que Roger Guérin, Alain Jean-Marie, Michel Graillier, Jeffrey Smith, Steve Grossman, James Spaulding, Chris Potter, Rich Perry, Jery Brown, Jon Gordon, Ben Sidran, Bireli Lagrène.

Entre 1995 et 2000, il participe aux enregistrements de Jean-Philippe Bordier, Giovanni Licataavec Flavio Boltro et Stefano iI Battista . Il enregistre un album avec Michele Hendricks et Sylvain Beuf.
Il fait partie des groupes de Michele Hendricks et Ricky Fors, ainsi que du quartet de SARA Lazarus.
Il accompagne Olivier Hutman, Jerry Bergonzi, Benny Golson, Franco Ambrosetti, Eric Warson, Jimmy Slide et part en tournée avec Art Farmer.
Entre 2000 et 2005, il enregistre un album avec le Big Band Vintage, deux albums avec Jerry Bergonzi et l’album « Give Me a Simple Life » avec Sara Lazarus.
En 2006, deux nouvelles sorties d’album pour Andréa, « Tenor of the Times » avec Jerry Bergonzi pour le label Savant et l’album « Weather Man » avec le Big Band Vintage.

Fabrice Carrère

Saxophoniste invité

 

 

 

 

 

 

 


FORMULEBOP

invite… Marc Thomas

Marc Thomas

Il entre à l’école du CIM à 16 ans et débute le saxophone, encadré par Michel Roques et Jean-Claude Fohrenbach. Trois ans plus tard, en 1979, il remporte une première fois le concours de jazz de la Défense et une deuxième fois, en 1981, avec Michel Godard et le groupe Bakea dans un répertoire plus contemporain.
Par la suite, il intègre très rapidement des formations de dimension internationale, comme celles de: Urbansax , Henry Guédon, Jerôme Savary. On le retrouve aux côtés de Sonny Rollins, Lee Konitz, Billy Hart, Marva Wright, Houston Person, Michel Graillier, Luidgi Trussardi, Charles Bellonzi, Georges Arvanitas, Emmanuel Bex, Daniel Huck, Jean Loup Longnon…
Marc Thomas devient peu à peu le chanteur « crooner » incontournable des grands orchestres, choisi par Claude Bolling comme soliste de son Big Band, ou par le groupe 6 et demi, avant d’être nominé, en 1998, aux Victoires de la Musique. En 2001 Yves Chamberlan lui propose de produire un album. C’est accompagné par ses complices de toujours Guillaume Naud au piano, Jean Luc Arramy à la contrebasse et Daniel Bruno Gracia à la batterie, qu’il enregistre « Le Soir », un album de standards tout en français, interprétés avec cette élégance naturelle et cette nonchalance déconcertante qui lui sont propres.
L’énergie, la présence en scène, l’élégance, mais aussi une nonchalance qui se veut déconcertante alliée parfois à un humour décapant , les scats en cascade, la justesse de l’expression, voilà quelques unes des facettes du talent polymorphe de Marc Thomas.

Discographie sélective
« A Basie Vocal Celebration « ,(ClaudeTissandier/MicheleHendricks), Frémeaux&asssociés 2009
CHOPIN SYMPHONY JAZZ PROJECT, Warsaw paris jazz quintet & orchestra symphonic, perfect girls blue note poland 2010
« Love Songs « , MARC THOMAS SESSIONS,  docnaud prod.
2010 « Shining hours « , MARC THOMAS NEW QUARTET, 2011
Quai West Marc Thomas Quartet Ze Famous prod.2003digital only

Fabien Mary

A 35 ans, Fabien Mary est l’un des trompettistes les plus brillants et talentueux de sa génération. Pour preuves les récompenses qu’il a reçues :

  • 2000, Il entre dans le Paris Jazz Big Band sous la direction de Nicolas Folmer et Pierre Bertrand. Le big band a reçu en 2005 un Django d’Or ainsi qu’une Victoire de la Musique
  • 2002, sortie de « Twilight » (label Elabeth), un premier disque en leader qui sera récompensé par un Django d’Or Jeune Talent
  • 2004, Jazz à Juan, Fabien reçoit le prix « Jazz à Juan Révélation »
  • 2008, Fabien s’installe à New York pour trois ans
  • 2009, Fabien enregistre un nouvel album en quintet avec l’un des saxophonistes barytons les plus en vue de New York : Frank Basile
  • 2011, Il est de retour en France en septembre, tout en gardant des liens très forts avec le Jazz newyorkais : pour preuve, l’enregistrement de l’album « Conception », pour lequel il s’entoure d’une section rythmique de rêve (Steve Ash, piano, David Wong, contrebasse et le batteur Pete Von Nostrand)

César Poirier

Il débute l’apprentissage de la clarinette classique à l’âge de dix ans, et du saxophone en autodidacte à dix sept. Il tourne de 2001 à 2003 avec le groupe Llorca (jazz électro), en France, en Europe, aux U.S.A et pratique de nombreux styles de musiques. Lorsqu’il ne dirige pas son propre sextet, il joue en big band, en duo, avec des groupes de jazz traditionnel, de soul ou de jazz manouche.

Gilles Seeman

Après un premier cycle d’étude de piano au conservatoire de Chaville/Velizy de 1974 à 1982, puis des cours particuliers et stages de perfectionnement jusqu’en 1992, Gilles Seeman fonde le Quartet « Formule Bop » en 1998. Influences : BeBop et Swing dans la tradition du Jazz acoustique des années 50/60.
Véritable érudit de l’histoire du Jazz, figure incontournable du Jazz en Ile de France, Gilles Seeman n’a jamais cessé de pratiquer son instrument tout en menant une carrière dans l’informatique et les Télécoms. En quartet, en quintet ,en sextet, il explore des thèmes Be Bop, souvent moins connus que les incontournables standarts, mais tout aussi intéressants et renouvelle ainsi le répertoire ; il sait s’entourer d’excellents musiciens pour lesquels il écrit souvent des arrangements originaux.

Nicola Sabato

Autodidacte, il se forme à l’écoute des maîtres Ray Brown, Paul Chambers, Sam Jones … Il fait ses débuts professionnels sur la scène montpelliéraine et « monte » à Paris en 2000.
Il parfait alors sa maîtrise de l’instrument avec Pierre Boussaguet et a même le privilège de suivre un cours (unique mais décisif) avec le grand Ray Brown. Il se lie également d’amitié avec l’un des meilleurs batteurs du monde : Jeff Hamilton. Membre du sextet du batteur et trompettiste Jean-Pierre Derouard et du trio du pianiste Philippe Duchemin, il devient une figure des clubs parisiens et parcourt les festivals dans toute l’Europe. Sideman précieux, car d’une grande finesse, il se fait également leader en montant un trio, avec le guitariste Dano Haider et le pianiste Florent Gac, dans la tradition musicale de Nat Cole ou Oscar Peterson, mais avec un son et une approche modernes. Apprécié des grands solistes américains, il accueille régulièrement en France, au sein de ses formations, des invités de marque comme Jeff Hamilton ou Harry Allen. Il a, par ailleurs, signé deux albums magnifiques d’énergie et d’assurance, On A Clear Day et Lined With A Groove.

Sylvain Designe

Il se passionne pour la batterie Jazz depuis 1996, année ou il s’installe à Paris. Tout en suivant les cours de George Pascynsky (CIM), Sylvain fréquente et se produit dans les clubs tels que Le Sunset /Sunside, Le Franc Pinot, Le Petit Journal Montparnasse, Le Baisé salé … Depuis une dizaine d’années, il enseigne la batterie; en 2005, commence une collaboration avec la chanteuse Anne Ducros dans l’accompagnement d’ateliers de Jazz.


JAZZ PASS TO BRAZIL

Laura Littardi

Chanteuse et compositrice inclassable, Laura Littardi se situe souvent avec beaucoup de conviction à la croisée d’horizons musicaux qui façonnent une identité exigeante et attachante : la pulsation et la virtuosité du jazz, les mélodies et syncopes brésiliennes mais aussi le dépouillement d’un chant tourné vers l’intimité et ses nuances expressives les plus poignantes.
La « soul » jusqu’au bout des doigts et un timbre de voix exceptionnel, sur scène elle irradie. Interprète authentique et généreuse, un tempérament élégant et chaleureux, Laura est une improvisatrice originale au phrasé libre et intemporel.
Imaginez la rencontre d’un esprit passionné avec la soul, le jazz et la musique brésilienne et des musiciens hors pair autant animés d’énergie et de passion…ça donne : « JAZZ PASS to Brazil » !

Benoit de Mesmay

Pianiste   de jazz  et compositeur, Benoit de Mesmay s’est produit dans la plupart des  grands festivals de jazz mondiaux (Montreux ,Montreal ,Vienne , Nice …). Outre ses talents de soliste, c’est également un accompagnateur recherché par des personnalités musicales exigeantes, il a notamment  été le dernier directeur musical d’Yves Montand, pianiste de l’Orchestre National de Jazz avec lequel il a  accompagné Gil Evans et John Scofield.
Il est actuellement directeur musical de l’orchestre d’Anne Ducros.
Parallèlement à sa carrière de musicie,n Benoit de Mesmay a collaboré en tant que compositeur à de nombreux projets dans le domaine du cinéma et du théâtre : il est notamment directeur musical du dernier spectacle du réalisateur Pierre Etaix actuellement en tournée en Europe.

Fabrizzio Fenoglietto

Né à Buenos Aires, il commence ses études de guitare classique en 1978 au Conservatoire national de la capitale argentine avec Horatio Ceballos, membre du 4teto Martinez Zarate, jusqu’à son départ pour la France en 1984. Il commence ses études de contrebasse en 1987 à Paris avec Riccardo Del Fra et des masterclass dirigées notamment par Heyn Van Den Geyn, J.Fr. Jenny Clark et Eddie Gomez tout en jouant au sein de formations musicales variées et nombreuses (latine, jazz, variété et pop…) qui expliquent son abondante discographie. Il participe à de nombreux événements musicaux (concerts, émissions télé, festival…) aux côtés de figures prestigieuses de la scène et du Jazz : Bernard Lavilliers, Catia Werneck, Dee Dee Bridgewater, Sara Lazarus, Pierre Bertrand, Nicolas Folmer, pour ne citer qu’eux. Parallélement à sa carrière de musicien, il est aussi ingénieur du son et réalise des enregistrements.

Liuz Augusto Cavani

Un des plus grands batteurs de musique brésilienne à Paris. Fin coloriste avec un groove redoutable, il met toute sa musicalité au service de l’ensemble. Il joue (entre autre) avec Tania Maria, Marc Berthoumieux, Marcello, Didier Lockwood, Toninho Horta, Catia Werneck, Marcia Maria, Thierry Eliez, Jean-Marc Jaffet.

 

 


JEAN-MARIE LAGACHE QUARTET

Jean-Marie Lagache

Il décide d’embrasser la carrière de musicien professionnel après avoir exercé le métier de géomètre pendant une dizaine d’années.
Il est le lauréat de plusieurs tremplins (Sorgues 91, Douarnenez 91, Jazz Valley 92) avec le trio du pianiste Joël BOUQUET, tout en accompagnant également les chanteuses Julie MONLEY, Stéphanie CRAWFORD, Laura LITTARDI….
En 1996, il monte un quartet pour interpréter ses compositions avec Laurent GUANZINI (piano), Olivier RIVAUX (contrebasse) et Didier FORGET (saxophones).
Outre ses activités en tant que leader, on a pu l’entendre régulièrement ces dernières années avec le saxophoniste Richard RAUX et le pianiste Ahmet GULBAY + concerts avec Olivier KER OURIO, Emmanuel BEX, Sylvain BEUF, Pierre-Yves SORIN, Marc FOSSET, Christian ESCOUDE.
Jean-Marie LAGACHE est également Responsable Artistique de l’Association Jazz-Session à Pierrelaye (95) (organisation de concerts hebdomadaires), membre du CA de L’Union des Musiciens de Jazz (UMJ), et membre du CA des Django d’or (Association de remise de trophées nationaux)

Discographie sélective :
1995 – Joël BOUQUET Trio, TJV
1999 – Sakura MISAO, « Monochrome », Jasrac,
2000 – Jean-Marie Lagache Quartet, « Quelque part sur terre », RDC salué par Jazz-up, Jazzman et ParisJazz
2006 – René COURDACHER Quartet «Rien qu’un instant » RC
2007 – « Pour ainsi …Dire » CRISTAL Records avec la participation du fantastique flûtiste à bec Benoît SAUVE. Succès de ce CD donne lieu concerts dans plusieurs grands festivals (Nantes, Enghien,Jazz au Fil de l’Oise…)

Didier Forget

Saxophoniste depuis 20 ans sur les scènes françaises, Didier Forget joue de trois saxophones (ténor, alto, soprano). Actuellement titulaire dans plusieurs grands orchestres : Tentet « Oh Carré », Grand Orchestre de Tito Puentes, il accompagne également aujourd’hui le chanteur Andrew Strong (The Commitments).

Discographie sélective :
1989 – Golden Gate Quartet « Live 89 au Casino de Paris »
1994 – Claudine François « Healing Force » (Pan/Music)
1996 – J and Sax « Summertime » (IHL)
2000 – Jean-Marie Lagache « Quelque part sur terre » (RDC)

Laurent Guanzini

Pianiste et arrangeur, Laurent Guanzini a obtenu en 1995 le CA de Jazz et occupe depuis 1996 le poste de titulaire de professeur de Jazz à l’Ecole Nationale de Musique du Val Maubuée (Noisiel – 77). Outre ses activités pédagogiques, sa polyvalence l’amène à figurer aussi bien dans des formations de Jazz que dans des orchestres Latino-Américains ou des orchestres symphoniques. Il s’est produit récemment avec la chanteuse argentine Amelita Baltar et a été le pianiste et l’arrangeur des spectacles de la chanteuse Florence Pelly « J’en ai marre de l’amour » et « Souingue., Souingue » Fais actuellement une carrière discographique en Corée du sud .

Discographie sélective :
1997 – « Homenaje a imperio Argentina » (Big Bang)
1998 – « Gerschwin/Bernstein », Orchestre Symphonique (Direction Jacques Grimbert)
1999 – « Kromaquartet » (avec Dario Perez, Juan José, Mosalini Jr et Maurizio Romero)
2000 – Jean-Marie Lagache « Quelque part sur terre » (RDC)

Olivier Rivaux

Contrebassiste incontournable de la scène française, autodidacte, Olivier Rivaux a participé et participe aujourd’hui à de nombreuses formations de Jazz : Thierry Lalo Septet, Fabien Ruiz, Edouard Bineau Trio, Francis Bourrec Quintet, Dominique Bertrand Quintet, Jean-Marie Lagache Quartet.

Discographie sélective :
1996 – Emmanuel Sourdeix « Evidence »
1998 – Marc Fosset « First set » (Izamusic)
2000 – Jean-Marie Lagache « Quelque part sur terre » (RDC)
2002 – Edouard Bineau « Exodus » (Owl)
2002 – Francis Bourrec et le trio Rudy Bonnin « Alhambra » (Djaz)


PHILIPPE LEJEUNE TRIO

Philippe Lejeune

Après des études de piano classique aux conservatoires de Rouen et de Reims, Philippe Lejeune se tourne, à 14 ans, en autodidacte, vers le blues après avoir assisté en 1968 à un concert du légendaire pianiste Memphis Slim, qui l’invitera à enregistrer en 1980 l’album « Dialog In Boogie » en duo de piano sur le label Blue Silver. Sa soif de connivence culturelle l’incite à rencontrer d’autres grands pianistes tels Sammy Price, Roosevelt Sykes, Sunnyland Slim, Ray Bryant ou Junior Mance.

Il est l’un des rares pianistes européens qui se rattachent à la grande tradition pianistique du jazz américain, conjuguant swing, sens de la mélodie et du blues. Il en renouvelle la matière sans en altérer l’esprit. Son jeu, brillant, tout en sobriété et expressivité, se montre inspiré, exigeant et très personnel. Sa main gauche à la fois puissante et aérienne lui confère l’assise idéale pour interpréter le boogie-woogie, genre dans lequel il excelle mais auquel il est loin de se limiter.

Rare privilège pour un musicien européen, Philippe Lejeune tourne régulièrement Outre Atlantique et contribue avec succès à l’image du jazz français aux U.S.A. : six CD enregistrés aux Etats-Unis, dont un live en trio au club Blue Moon de Houston, Texas. Le public Américain a pu applaudir le frenchy entre autres au Art Tatum Jazz Heritage Festival (Ohio), au Detroit Jazz Festival, au Monterey Bay Blues Festival (Californie). Son concert en trio au Motor City Blues & Boogie Woogie Festival 2005 (Detroit), assorti d’une interview, a été filmé par la chaîne américaine P.B.S. pour une diffusion nationale et disponible en DVD. Les programmations européennes de festivals et de clubs de jazz l’ont aussi montré au mieux de sa forme musicale : en France – Caveau de la Huchette, Jazz Sur Son 31, Jazz A Marciac – en Suisse, République Tchèque, Belgique, Espagne, mais aussi en en Tunisie et au Sénégal .

Discographie sélective
« Groovin’Blues »(2012) « Night Mist Blues »(2008)
« Solo Piano »(2005) « Blues Inspiration »(2003)
« Piano Groove »(1999) « Live At Blue Moon » (1989)
« 100% Blues & Boogie-Woogie » (1995)
« Jazz “Blues & Boogie Woogie in Chicago » (1993)
« Dialog In Boogie » / Memphis Slim & Ph.LeJeune (1980)

Nicolas Sabato

« Autodidacte, il se forme à l’écoute des maîtres Ray Brown, Paul Chambers, Oscar Petitford, Sam Jones, Ron Carter et fait ses débuts professionnels à Montpellier et « monte » à Paris en 2000. Il parfait alors sa maîtrise de l’instrument avec Pierre Boussaguet et a même le privilège de suivre un cours (unique mais décisif !) avec le grand Ray Brown .

Nicolas Sabato se lie également d’amitié avec l’un des meilleurs batteurs du monde : Jeff Hamilton. Ce dernier le présente au contrebassiste et arrangeur John Clayton avec qui il étudiera, lors des séjours en Europe du maître.

En très peu de temps, il devient une figure des clubs parisiens et parcourt les festivals dans toute l’Europe. Sideman précieux, car d’une grande finesse, on peut le voir aux cotés de musiciens prestigieux tel que: Harry Allen, Brad Leali Pierrick Pedron, Anne Ducros, Georges Arvanitas, Jeff Hamilton, Dany Doriz, Hal Singer, Tom McClung, Alain Jean-Marie, Fabien Mary, Joe Lee Wilson, Nicolas Dary, Craig Handy, Ahmett Gulbay, Jesse Davis, Ted Curson, Doug Raney, Mandy Gaines, Hervé Meschinet, Marc Fosset, Marc Thomas, Michel Sardaby, André Villéger, Ronald Baker, Marcel Azzola, Doug Sides, Ignasi Terraza…

Il se fait également leader, en montant un trio, avec le guitariste Dano Haider et le pianiste Florent Gac, dans la tradition musicale de Nat King Cole ou d’Oscar Peterson, mais avec un son et une approche modernes.

Apprécié des grands solistes américains, il accueille régulièrement en France, au sein de ses formations, des invités de marque comme Jeff Hamilton ou Harry ALLEN. Il a ,par ailleurs, signé deux albums magnifiques d’énergie et d’assurance, On A Clear Day et Lined With A Groove. »

(d’après Jérôme Partage – Spirit of Jazz / Jazz Hot)

Mourad Benhammou

Mourad Benhammou naît à Paris en 1969. A l’âge de 15 ans, il découvre la batterie et apprend en autodidacte l’instrument. Habitué des clubs parisiens dès 1992, c’est auprès des nombreux musiciens qui l’accueillent sur scène qu’il se forme : René Urtreger, François Chassagnite, Michel Grailler, Jimmy Slide, Paul Bollenback, et surtout Sunny Murray.

En 1996, Mourad Benhammou intègre le trio d’Alain Jean-Marie et Jean Bardy «Hommage à Monk». Un an plus tard, il crée son propre groupe de 9 musiciens Interplanetary Music Orchestra, comprenant en particulier Steve Potts et Alex Tassel. Inspirée de la musique de Sun Ra, la formation donne une série de concerts et enregistre en 1998 un disque, premier album de Mourad Bennhamou en tant que leader: The Interplanetary Music Orchestra «Suite».

En 1999, Mourad rejoint le quartet de David El Malek dans lequel il rencontre Baptiste Trotignon, puis le nonette de Raphaël Imbert, hommage à la musique sacrée de Duke Ellington. Au cours des années 1990 et 2000, le jeune batteur devient une pièce maîtresse de la scène jazz parisienne, participant, en concert et en studio, aux formations de Pierre Christophe, Fabien Mary, Hugo Lippi et David Sauzay et accompagnant, en France comme à l’étranger, de nombreux musiciens tels que Peter King, Mino Cinelu, Ted Curson, Joe Lee Wilson, Christian Escoudé, Bobby Porcelli, Bobby Few, Barry Harris, James Spaulding, Frank Morgan, David Murray, Ricky Ford et Doug Raney.

Passionné par l’histoire du jazz et de la batterie, musicien érudit et collectionneur, Mourad Benhammou part en 2004 pour les Etats-Unis où il entame une série d’entretiens avec des batteurs légendaires de la scène bop. A New York, il rencontre Louis Hayes, Grassella Oliphant et surtout Walter Perkins, qui deviendra pour lui un mentor. De sa rencontre avec Walter Perkins naît un nouveau projet, Mourad Benhammou and the «Jazzworkers», quintette rassemblant Fabien Mary à la trompette, David Sauzay au saxophone, Pierre Christophe au piano, Fabien Marcoz à la contrebasse et Mourad Benhammou à la batterie.

En février 2009, est sorti en France, «Perk’s Snare» premier opus des «Jazzworkers», rendant un vibrant hommage à Walter Perkins disparu en 2005. L’album comporte des thèmes phares du répertoire hard bop du MJT+3 ainsi que des compositions originales.

Se produisant dans les plus grands festivals du moment, collaborant aussi bien avec des jeunes musiciens qu’avec des légendes vivantes du jazz américain, Mourad a su imposer son swing, sa musicalité et son implacable efficacité. Maintes fois collaborateur de musiciens qui ont fait le bop et le hard bop, médiateur entre les générations, Mourad se sent investi d’un «devoir de mémoire» dont il a fait sa mission. En effet, pour lui, être musicien c’est aussi transmettre une technique, un style, une tradition orale, bref un art de vivre.


NATHALIE MARCO QUARTET

Nathalie Marco

Nathalie Marco a, pendant plusieurs années, mené de front ses pratiques artistiques (formation de danseuse classique et diplômée en chant lyrique) en participant à des projets de Jazz et de Tango argentin, et sa carrière dans le monde de l’entreprise.

Elle se consacre depuis 4 ans exclusivement à son métier de chanteuse et s’est entourée de musiciens habitués des lieux et rencontres de jazz qu’elle réunit en trio ou en quartet. Son répertoire est celui des plus plus beaux standards de jazz américains ainsi que des versions Jazz de titres pop rock.

Vinh Lê

Pianiste jazz de formation, Vinh Lê débute sa carrière en 1994 au sein du big-band Mambomania (il y côtoie notamment les chanteurs Yuri Buenaventura et Oscar Lopez). Il gardera de cette expérience un fort attachement pour la musique afro-cubaine, qu’il pratiquera par la suite dans plusieurs formations de la scène latine parisienne tels Sabor a Son, Miguel Gomez Orquestra, Nueva Edicion (avec lequel il accompagne notamment les chanteurs Azuquita, MaeloRuiz, Frankie Vasquez) et surtout le groupe Africando qui lui permet de se produire dans de nombreux festivals internationaux.

Parallèlement, il continue à se consacrer au jazz, en accompagnant dans divers projets, des artistes tels Jean-Paul Adam, Boris Blanchet, Felipe Cabrera, Gildas Boclé, Flavio Boltro, Minino Garay, Ron Mesa… Depuis 2009, il accompagne l’auteure-interprète Maureen Dor et participe au projet « Appassionato » du violoniste Pierre Blanchard.

Serge Ollivier

Les habitués des jams, mais aussi des concerts de l’Happy Jazz le connaissent bien, c’est un « sideman » recherché ! Mais c’est un homme discret et modeste dont on sait finalement peu de choses ! En cherchant bien cependant, on apprend que, depuis une dizaine d’années, il se produit régulièrement en trio ou en quartet avec le pianiste Michel Barbe qui a, en outre, accompagné le chanteur Benjamin Legrand et la pianiste-chanteuse-hautboïste Séverine Guilbard. En 2011, il participe au projet du vibraphoniste Florian Bellecourt « Chansons de Femme ».

Thierry Tardieu

Formé à l’école Agostini de Paris puis au Sienna Jazz en Italie, Il poursuit ses recherches musicales en compagnie d’Enrico Rava. Son éclectisme musical peut alors s’exercer avec le Panasuc Steel Band (musique Caraïbe), et le groupe groovie CHERI B qui est l’occasion d’une tournée en Allemagne.

Passionné de scène, il se produit dans tous les grands clubs de jazz parisiens (Ducs des lombards, New Morning, Baiser Salé, So what, Festival de la Défense.), avec notamment Paolo Fresu, le trio de Nico Morelli (tournée en Italie), la chanteuse Yun Sun Nah, le quintet Favy, et le Morvan Leon Quartet .

 


GIOVANNI MIRABASSI

Lorsque l’on a la chance d’assister à un concert de Giovanni Mirabassi, on se dit qu’il aurait pu tout aussi bien être un grand concertiste classique et que sa formation musicale initiale a du être brillante. Pourtant, et c’est bien là le paradoxe, son parcours est totalement atypique.

Né à Perugia en Italie (Pérouse) en 1970, il est baigné très tôt dans une ambiance musicale puisque son père mène une carrière de musicien populaire semi-professionnelle (accordéon, guitare, chant). Ses parents voulaient que leur fils devienne avocat, il a désobéi … Il rêvait à dix ans de John Coltrane, il sera musicien … C’est donc en autodidacte qu’il se forme, jouant au sens ludique du terme sur le piano familial; ses premières prestations en public se font à 14 ans, et il faut attendre sa seizième année pour que ses parents lui accordent le feu vert pour prendre ses premiers cours de piano; mais son bagage musical, il le doit surtout à des rencontres humaines, il apprend « sur le tas » : « Je ne suis vraiment pas sorti de l’Académie » se plaît-il à répéter avec une certaine fierté !

Il veut faire une carrière de pianiste et rien ne l’en détournera. La quantité de petits boulots (assureur, représentant de commerce, serveur, veilleur de nuit, interprète…) qu’il exerce pour arriver à son objectif relève d’une sorte d’entêtement aveugle, presque pathologique; il accompagne des chanteurs de variété, participe à des groupes de Zouk ou de Techno et se nourrit de toutes ses musiques. En 1992, il s’établit à Paris. Sa volonté irrépressible de faire carrière est enfin récompensée, puisqu’en 1996 il autoproduit un premier enregistrement avec le contrebassiste Stéphane Michel et le trompettiste italien Flavio Boltro. Il obtient la même année, à 26 ans, le premier prix au concours tremplin du meilleur soliste au festival de Jazz d’Avignon. S’enchaînent alors des rencontres et des expériences musicales majeures avec, notamment Louis Mencarelli, le batteur François Moutin et le tromboniste Glenn Ferris pour son album Architectures. En 2002, un Django d’Or consacre son disque Avanti. Les tournées s’enchaînent alors en Europe de l’ouest et de l’est. Mars 2009 marque une date importante, c’est la sortie d’un disque avec le batteur Leon Parker et le contrebassiste Gianluca Renzi. En Août 2011, le disque Latine consacre une longue complicité et une longue collaboration avec la chanteuse Mélanie Dahan.

Enfin, en Octobre 2011, il enregistre à Cuba l’album Adelante qui réunit des réarrangements d’hymnes et de chants révolutionnaires du monde entier pour rendre hommage au désir universel des peuples à se libérer. « Je suis un révolutionnaire dans l’âme » confie-t-il à un journaliste. Ses influences musicales variées (Pieranunzi, Debussy, Elton John et bien d’autres), ses goûts pour le cinéma, la littérature, la cuisine, une grande curiosité intellectuelle qu’Internet rassasie souvent, nourrissent un univers musical large et ouvert sur le monde.

Un critique de la revue Diapason résume ainsi le style de Giovanni Mirabassi :
« …il possède une qualité merveilleuse ; l’aptitude à faire chanter une mélodie, à la fleurir, à en libérer l’arôme, le modelé, le galbe et le chatoiement chromatique »

Après un si bel hommage, il ne vous reste qu’une seule chose à faire : venir déguster son concert en solo !


MV QUINTET

Marie-Véronique

MV a suivi l’atelier jazz vocal de Sara Lazarus à la Bill Evans Piano Academy, Paris et celui de Michelle Hendricks à Sannois. Elle a également participé aux masterclasses de Sheila Jordan, Roger Letson et Youn Sun Nah. MV se produit avec le Big Band BB 15 et au sein de trio et de quartet de jazz dans différents clubs et salles parisiennes parmi lesquels le Swan Bar, l’Hôtel Le Six et le 9 Jazz Club.

MV aime rendre hommage à ses aînés et interprète des blues et des bossa novas ainsi que des standards de jazz. Elle revisite quelques morceaux pop et présente aussi ses propres compositions.

Gérard Loyer

Il joue d’oreille au départ, y compris les petits classiques, au grand dam de ses professeurs et doit à des rencontres de musiciens confirmés tout ce qu’il sait, notamment le percussionniste Emmanuel Roche, le saxophoniste Félix Perron, le guitariste Patrice Cinélu, le tromboniste catalan et chef d’orchestre Ramon Fossati.

Tour à tour musicien et chanteur d’orchestre de variétés, pianiste de bar, de Big-band (10 ans au Little Big Band du Perreux) ou de petites formations (le NJC Quintet), il aime particulièrement accompagner chanteurs et chanteuses (variété, jazz, gospel). Son jeu « atypique » se nourrit de toutes les expériences si différentes qui ont jalonné son cheminement musical.

Philippe Alfonsi

Il a la révélation du jazz en écoutant Paul Desmond et Joe Morello, il admire notamment Jim Hall et Philippe Catherine.
Philippe revendique sa méridionalité, comme d’autres, leur négritude . C’est justement à Marseille qu’il accompagne en trio la chanteuse Hélène Césarini.
Déraciné en région parisienne, il fait la pompe dans le Nonet du Hot Club de l’Haÿ-les-Roses, se produira plusieurs années lors de soirées ou dans des restos au sein du Quartet Desvaux.

Guitariste depuis plus d’une douzaine d’années du Cour Commune Quartet, sa musique a évolué lentement du swing vers le bop, puis vers le latin, avec des passages réguliers Au Bureau  du Plessis Robinson puis à Paris au Swan Bar ou au Jazz Cartoon. Aujourd’hui, pour lui, le M. V. Quintet est une nouvelle aventure pleine d’humour, à l’image de M.V.

Robert Brial

Après une initiation juvénile à la guitare autour des feux de camp, le « Bob », autodidacte, prend résolument le parti de la Basse pour tenter l’expérience du rock en cave, avant d’être entraîné par son fils sur la voix du jazz … il joue de nombreuses années avec le groupe Allez Ginette formation de jazz et chanson française, divers ateliers de jazz, Stop Chorus groupe jazz rock avant de tomber depuis peu sous le charme d’une grand-mère plus communément appelée « contrebasse » qui ne le quitte plus dans les jams, le All Star Big Band et à présent le pétillant MV Quintet …

Philippe Norindr

Philippe, alias Sam, a suivi, dès son plus jeune âge, les enseignements de la classe de piano du conservatoire de Saint-Maur, puis à l’adolescence, rencontre décisive avec Manu Katché : il optera pour la batterie ! Il continue son enseignement au conservatoire de Bordeaux, en tant qu’auditeur libre, avec le percussionniste Jean Pierre Courtioux.
Après quelques expériences dans le folk et la pop, il découvre l’univers musical du trio de Bill Evans au Village Vanguard qui l’incite à se consacrer au jazz. Il a également suivi le cours d’improvisation de l’école de jazz de Félix Perron, puis a joué dans diverses formations, du trio au sextet (ESJ trio, Tapalagro sextet et avec diverses chanteuses parmi lesquelles Katia Lioubinskaïa et Nathalie Aledon). Sam joue actuellement au sein du Big Band BB15 et avec MV Quintet, nouveau projet de jazz vocal.


GILLES PORTIER QUARTET

Bertrand Bilon

Après avoir multiplié ses expériences musicales dans les clubs parisiens, la saxophoniste Bertrand Bilon décide de monter ses propres compositions en compagnie du guitariste Serge Merlaud ou du pianiste Laurent Epstein. Orienté et nourri à ses débuts par des grands maitres, tels les saxophonistes Brandford Marsallis ou Jackie Maclean.

Il est passé aussi par la « world music » malgache et le « latin-jazz »…

Gilles Portier

Gilles Portier commence le piano classique à l’âge de 7 ans : il suit l’enseignement d’Olivier Barli au Conservatoire d’Issy les Moulineaux. Il obtient le 1er prix du concours inter-conservatoires des Hauts-de-Seine en 1983. Ensuite, il privilégie sa carrière d’ingénieur dans l’informatique, non sans avoir hésité à poursuivre une carrière musicale.

Responsable technico-commercial chez un éditeur de logiciel américain, ce n’est qu’à l’âge de 30 ans qu’il se met au jazz, certainement influencé dans ce choix par son frère et son père, véritable érudit du jazz et, en particulier, l’un des grands spécialistes français de Duke Ellington. Dans cette optique, il suit l’enseignement de Bernard Maury, de Sylvain Beuf, et de Jacques Vidal au conservatoire du 9e arrondissement. Il participe à la Master Class dirigée par Mark Levine, auteur du Jazz Piano Book, ouvrage de perfectionnement qui fait toujours autorité aujourd’hui.

Gilles Portier est l’un des fondateurs de l’Happy Jazz, association créée en 2008, avec Ludovic de Preissac et Sammy Kerob. Il en est le secrétaire.

Dominique Lemerle

Après des études musicales au conservatoire régional de Créteil, le contrebassiste Dominique Lemerle complète sa formation initiale en fréquentant de nombreux clubs parisiens : Caveau de la Montagne, Petit Journal, Riverbop, Caveau de la Huchette, Petit Opportun où il intègre notamment les formations du pianiste Hervé Legrand et du batteur Eric Dervieu.

Il entre ensuite dans le quartet du guitariste Philippe Petit (avec Michel Graillier, Aldo Romano), avec lequel il enregistre un premier album . S’ensuit une liste impressionnante de collaborations avec des musiciens prestigieux :

le batteur Charles Bellonzi et son quartet (avec Glenn Ferris ou Eric Barret, Olivier Hutman, parfois Gérard Carrocci le trompettiste Patrick Artero, la chanteuse Sara Lazarus, le trompettiste François Chassagnite (avec Arnaud Mattei, Oliver Johnson) et le pianiste Bernard Maury (avec Stéphane Belmondo, Lionel Belmondo, Simon Goubert), le guitariste Jimmy Gourley les frères guitaristes Boulou et Elios Ferré, avec qui il effectue des tournées en Afrique de l’Est, en Inde, au Pakistan, au Népal, en Turquie , les pianistes talentueux que sont Olivier Hutman, Jacky Terrasson, Alain Jean Marie, René Urtreger et Maurice Vander, pour ne citer qu’eux.

Richard Portier

Musicien professionnel depuis 1976, élève de Dante Agostini, Richard Portier est actuellement professeur de batterie au conservatoire du Pecq (78).

Richard Portier a multiplié les collaborations prestigieuses…

– avec des stars du Jazz tels que Georges Arvanitas, Dee Dee Bridgewater, Patrice Caratini, Elisabeth Caumont, Albi Cullaz , Ted Curson, Eddie Lockjaw Davis, Michel Devillers, Anne Ducros, Harry « Sweet » Edison, Art Farmer, Zool Fleischer, Marc Fosset, Dusko Gojkovic, Jimmy Gourley, Roger Guérin, Marc Hemmeler, Siegfried Kessler, Eric Le Lann, Francis Lookwood, Alain Jean Marie, Turk Mauro, Pierre Michelot, Georges Moustaki, Joe Newman, Jimmy Owens, Cecil Payne, Steve Potts, Michel Roques, Jackie Samson, Rene Urtreger,  André Villéger, Chris Wood .

– ou des grands noms de la variété, tel que Georges Moustaki aux côtés de Richard Galliano, Marc Bertaux. Dix années de tournées en Asie, Amérique du Sud, Europe…

Il forme en 1991 un trio avec Emmanuel Bex (orgue), Yves Brouqui (guitare)

Il joue depuis 1995 avec le Big Band « Côte Ouest » sous la direction de J.P.Vidal, constitué entre autres du trompettiste Tony Russo, et du saxophoniste Hervé Méchinet.

Enfin, il intègre successivement : le quintet de Marcel Azzola avec Marc Fosset, Georges Arvanitas, Jackie Samson, le trio de Thierry Tocanne avec Pierre Maingourd, le quartet et sextet de Steve Potts avec Michael Felderbaum, Stéphane Kerecki, le Tentet de Veronica Rodriguez avec Pierre Mimran, Michel Feugère, le groupe TSF, Splapscat avec Daniel Huck.

En 2014, il sort un disque dédié à Lou Bennett, avec Stefan Patry à l’orgue et Christian Brun à la guitare, enregistré au Sunset

 


QUARTIER LATIN

Quartier Latin est né du désir d’interpréter à deux voix un répertoire allant du jazz à la musique brésilienne. Constituée initialement en quartet, la formation s’étoffe au gré de rencontres et invite ce soir le pianiste Laurent Katz et le contrebassiste Bruno Morange.

Fabienne Pariente

Elle commence sa formation musicale par le piano classique à l’âge 7 ans. Passionnée de jazz vocal, elle intègre tout d’abord des formations chorales. Puis elle prend des cours de piano-jazz et de chant et complète sa formation en participant aux master-classes vocales de Michèle Hendricks et Laurence Saltiel en jazz et Eduardo Lopez pour les musiques brésiliennes.
C’est en intégrant un quintet comme chanteuse qu’elle rencontre son complice Yves Roux, chanteur et guitariste avec lequel elle forme le Projet Quartier Latin.

Yves Roux

Après des études de guitare classique, Yves s’initie à la guitare jazz et au chant, puis intègre la section jazz du conservatoire parisien du Vème dirigé par François Janneau et l’atelier de jazz vocal de Michèle Hendricks.
Guitariste-chanteur dans diverses formations, c’est sa rencontre avec Fabienne Pariente qui va donner naissance à Quartier Latin.

Laurent Katz

Pianiste, il joue régulièrement depuis 1990 dans de nombreux clubs parisiens (Sunset, Petit Opportun, la Java, le Baiser Salé, Duc des Lombards, Petit Journal St Michel, Petit journal Montparnasse, Le Franc Pinot, Les 7 Lézards, Bar de l’hôtel Lutetia, Autour de Midi et Minuit, Café Universel … ) avec entre autres :
Landscape Quartet, Larry Gillespie, Paris Jazz Orchestra, Patrick Bocquel quartet, Tago ( Latin jazz créole ), Un Poco Loco ( Salsa Latin Jazz), Louvette Quartet, Laura Littardi quartet, Marc Thomas
Laurent Katz a joué également et notamment avec :
François Theberge, Tito Puentes, Roger Guérin, Anga Diaz, Michèle Hendricks, Richard Bona, Elizabeth Caumont, Anga Diaz, Marc Thomas, Ted Hawke

Discographie
Album Anne Lys Galen (chant) : « Tender Echoes » (2009)
Album Louvette (chant) : « Pose des Mots » (2008)
Album Laurent Katz Quintet featuring Larry Gillespie (instrumental et chant) (La Concierge production 2002)
Album Un Poco Loco (Latin Jazz, Salsa)(Quelques notes production 1998, EMI distribution)
Arrangements Big Band pour le Cd de Larry Gillespie et le Manhattan Jazz Orchestra : album : Contour (Blue Lion Music 1998)
Album Couleurs Big Band (Ready Made production 1995)

Bruno Morange

Début des années 80, étude de contrebasse au Conservatoire National de Versailles avec Jacques Cazauran, classe de Jazz au CIM avec Patrice Caratini. En 85, tournées avec l’orchestre Franco-Allemand dirigé par Albert Mangelsdorff et Jean-François Kenny-Clarke.
Jusqu’en 95, Bruno Morange joue dans diverses formations classiques, de musique de chambre, ainsi que dans divers clubs de jazz (New Morning, Sunset…). Après une longue pause musicale, il est revenu au jazz depuis quelques années.

Gérard Dantec

Après le conservatoire de Marseille, et la classe de jazz de Jean-François Bonnel, Gérard intègre des formations pop rock sur Marseille puis Paris ou il rencontre Sanseverino et forme avec lui le groupe de jazz-rock « Dans l’intérêt des familles » puis « Renverse -moi chéri » et enfin «  Les voleurs de poules ». Gérard a joué avec de nombreux musiciens de jazz sur Paris et Marseille dans des formations ou à l’occasion de frénétiques jam-sessions

 

 


DIDIER RIEY TRIO

Didier Riey

Didier Riey 4Didier Riey est tellement passionné de musique qu’après avoir obtenu l’agrégation de Lettres Modernes et commencé une carrière de professeur de français « volant », il abandonne le statut de titulaire de l’éducation Nationale pour se consacrer à la musique. Compositeur et violoniste de jazz, il partage sa carrière entre la création musicale pour la télévision (Habillage d’antenne d’Euronews de 1996 à 2008) et la scène (Théâtre de Dix heures, Festival de Cannes…) : grand amateur de cinéma, Didier Riey s’attache, dans l’esprit du jazz, à donner aux bandes originales de films une seconde vie sur scène. Il a été vice président l’UCMF (Union des Compositeurs de Musiques de Films) de 2006 à 2008.
Héritier du swing de Stéphane Grappelli, qu’il rencontre la première fois en 1987, il produit un premier disque intitulé Papa Grappelli, avec le soutien amical du grand violoniste.

Précédents spectacles :
2005- 2007 : Théâtre de Dix Heures
Le violon dingue du Lundi
2008-2009 : Cinéma Le Balzac
Ciné qua non (à l’occasion du Centenaire de la musique de films)
28 mars 2011 : L’Européen
Le violon dingue fait son cinéma.

Depuis 2007, Didier Riey est directeur artistique du festival JAZZ EN BOUCLE à Saint-Maur des Fossés.

Pour Didier Riey, « Ce qui compte, c’est le partage avec le public et les autres musiciens. »

Lionel Jaureguy

Guitariste natif du Pays Basque (1960) et baigné dans la musique rock et le jazz dès son adolescence, Lionel Jaureguy partage ses premières expériences de guitariste avec le pianiste Thierry Eliez et Marie-Ange Damestoy, chanteuse de jazz prodige disparue trop tôt (années 80).
Ce guitariste tourné vers des styles instrumentaux variés navigue au fil de ses rencontres musicales. Scène, composition ou studio, font voyager sa guitare d’un univers à un autre…

Quelques références :
1ère partie de Gilbert Bécaud en 1992 avec la chanteuse Fabienne Guyon.
Guitariste dans la grande émission de France 2 en prime time le Trophée Campus (été 1995 – Orchestre de Didier Riey)
Plus de dix ans de présence à Eurodisneyland, dans les grands hôtels du Parc (1995- 2005).
Compositeur pour la Télévision : 50 épisodes de la série d’animation TIC-TAC-TOC (la 5) en 2000.
Génériques pour la chaîne parlementaire LCP.
Mélodie, swing et « groove » sont les ingrédients de son univers musical.

François Masse

Contrebassiste de jazz et de variétés, François Masse collabore depuis plus de vingt ans à de nombreux projets artistiques (il a joué entre autres avec Pascal Biwalsky, Sylvestre Planchais, Ludovic de Preissac…)
François Masse est par ailleurs le créateur de l’association EAUBONNE JAZZ, qui organise depuis plus de 15 ans des concerts hebdomadaires de jazz et musiques du monde dans la commune d’EAUBONNE (95).

 


RIVE DROITE RIVE GAUCHE

Le Nom de l’orchestre Rive Droite Rive Gauche évoque naturellement Paris, haut lieu du Jazz avec ses clubs prestigieux sur les deux rives de la Seine. Les six musiciens de l’orchestre fréquentent régulièrement les clubs de jazz les plus renommés dont le Petit Journal Montparnasse à l’occasion notamment de la présentation à la presse spécialisée de leurs différents Albums (au nombre de trois aujourd’hui).

Les membres de l’orchestre sont issus de groupes différents tels que : Le 78 All Stars, le Five O’Clock, les Hot Dogs et Clarinettes Connection. Ils ont collaboré avec quelques grands noms du Jazz d’hier et d’aujourd’hui : Stephan Grappelli, Maxim Saury, Ludovic de Preissac, Marc Laferriere, Eric Luter, Marcel Zanini, François Biensan, Daniel Huck, Gilbert Leroux etc..

Le répertoire varié de l’orchestre s’inspire du style des orchestres Swing. Rive droite Rive Gauche participe à de nombreux grands festivals français et étrangers et anime régulièrement des croisières du Club Méditerranée.

Leur dernier voyage à Chicago, leur a permis durant une semaine de donner quatre concerts notamment dans de prestigieuses Ecoles de Musique. Ils ont fait danser les américains, ravis de cette musique swing. La soirée à l’Alliance a affiché complet. « Souvenir mémorable de cette semaine à Chicago ! »

L’orchestre est composé de :

Michel Crichton : Piano,
Didier Schmitz : Contrebasse
Philippe Merville : Drums
Michel Simonneau : Trombone,
Gérard Siffert Trompette
Gérald Chauvin Clarinette/chant.


DAVID SAUZAY QUARTET

David Sauzay

Claude Carrière dit de David Sauzay qu’il « s’est forgé un style personnel et actuel qui n’obéit pas forcément aux canons à la mode mais va plutôt chercher le meilleur de multiples influences originales. » Son parcours en témoigne …

Né en 1972, David Sauzay commence la musique à l’âge de 7 ans, à la flûte et au saxophone (il est médaille d’or du conservatoire de Lyon). En 1988, il décide de se consacrer au jazz, suite à la découverte en Angleterre du big band de John Ellis.
À partir de 1991, de nombreuses rencontres ont lieu : avec Mulgrew Miller, Tete Montoliu, John Abercrom­bie, les big bands d’Albert Mangelsdorf et de Carla Bley.

En 1994, c’est la création du Collectif MU (premier prix du concours international d’orchestre de Vienne en 1995, premier prix du concours de la Défense en 1996). À Mâcon ouvre le Crescent Jazz Club, véri­table laboratoire et lieu de rencontres. David joue également dans l’Orchestre Régional de Jazz de Grenoble. Il intègre le quintet du batteur Simon Goubert.

En 1997, il constitue son propre quintet. En 1998, il est membre du collectif des Nuits Blanches au Petit Opportun, du quintet de Laurent Courthaliac (avec notamment Olivier Témime) ainsi que du sextet de Pierre Drevet. Il participe également au CD de Ch. Aznavour : Jazznavour

En 1999, il intègre le big band Belmondo/Dal Sasso, et le quartet d’Alfio Origlio avec Manu Roche et Rémi Vignolo. Il joue avec Manuel Rocheman aux côtés de Kyle Eastwood pour la promotion du CD de ce dernier en France (Bouillon de Culture, journal de France 2), il tourne aux USA avec le Frédéric Galliano Sextet, et participe au festival Jazz à Vienne avec Ferenk Bokany.

En 2001, le Banneville-Sauzay Ensemble invite Mino Cinelu au festival Jazz sous les Pommiers de Coutances, David joue avec le Laurent de Wilde Electro Sextet, le quartet de Simon Goubert, Jazz Unit Gilda.

En 2002/2003, il joue régulièrement dans le quintet de Mourad Benhammou et intègre les big bands de Christian Escoudé et de Gérard Badini. Il est aussi membre du quintet de David Bressat avec François Chassagnite.

Il joue ou a joué également avec : Steve Grossman, Alain Jean-Marie, Philippe Soirat, Luigi Trussardi, Jean-Philippe Viret, Charles Bellonzi, Peter King, Michel Graillier, Michel Zénino, Emmanuel Bex, André Ceccarelli…

Olivier Hutman

C’est la découverte d’Oscar Peterson qui le décide à se consacrer au jazz. Il commence en 1975 avec le groupe Moravagine, qu’il forme avec Denis Barbier et Mino Cinelu. De 1975 à 1977 il participe à la formation de jazz rock Chute Libre avec les frères Cinelu. Plus tard (1980-1982), il joue du clavier dans un quartet de Christian Escoudé.
Il a par la suite participé à de nombreux projets musicaux. Parmi ses collaborateurs illustres, on peut citer Tony Scott, Art Farmer, Didier Lockwood, Clifford Jordan, Dee Dee Bridgewater, Turk Mauro, Pepper Adams, Harry Edison, James Moody, Toots Thielemans, Philip Catherine, Eddy Louiss, Eric Le Lann, Joe Lee Wilson, Mundell Lowe, Ted Nash, Jimmy Gourley, Junior Cook, Frank Wess, Marc Bertaux, Claude Barthélemy ou Tony Rabeson.
En 1984 l’Académie du Jazz lui octroie le prix Boris Vian pour son premier album solo, Six Songs. Il a également travaillé dans d’autres domaines que le jazz, comme la musique créole et africaine ou le cinéma; il a d’ailleurs obtenu plusieurs récompenses pour son travail de composition de plusieurs bandes originales de films.

Discographie récente
2006
Charles Bellonzi Abracadadrums DBA 06/110
2007
Jean-Pierre Llabador Give Me Five MGI Records MGR 1022
Eric Le Lann & Jannick Top Lelann Top NOCTURNE NTCD 418
Anne Ducros Urban Tribe DREYFUS JAZZ FDM 46050369132
2009
Stephy Haik The Longest Mile Ames/Harmonia Mundi AM 3016
2011
Clotilde Rullaud In Extremis TZIG’ART 141 261
Denise King / Olivier Hutman Trio No Tricks CRISTAL Records CR 178 2011

Michel Rosciglione

Il commence par l’étude de la basse électrique à l’âge de 16 ans et, la même année, s’inscrit au conservatoire pour y étudier la contrebasse avec le professeur Didier Agostino. Il y obtient le diplôme 4 ans plus tard. Il commence alors à travailler régulièrement en Italie comme sideman, puis en France et ce, depuis quelques années.

Il multiplie les rencontres, on pourra alors le voir aux côtés de grands noms du jazz tels que : Steve Grossman, Dave Liebman, Archie Shepp , Rick Margitza, Kenny Barron, Eric Alexander, Kurt Rosenwinkel ,Sara Lazarus, Bobby Durham, Tony Scott, Denise King, Francisco Mela, Hal Singer, Dennis Mackrel, Shwann Monteiro, Marcia Maria, Antonio Hart, Aldo Romano, Olivier Temime , Laurent Coq, Stéphane Belmondo, Flavio Boltro, Alain Jean-Marie, Dado Moroni, Antonio Farao’, Nicola Stilo, Antonio Ciacca, Giovanni Mirabassi, Pierrick Pedron, David Sauzay, Jean Pierre Como, Olivier Hutman, Philippe Dervieux, Christelle Pereira, Guillaume Naturel, Vincent Bourgeyx, Pierre De Bethmann, Christian Escoudé, Patrick Artero, Youtaka Shiina, Remi Vignolo, …

Il participe à de nombreux festivals parmi lesquels: Jazz à Juan, Jazz à Vienne, Jazz sous les Pommiers, Jazz and Image (Rome), Umbria Jazz, Tuscia In Jazz, Jazz in Marciac.

Il a enregistré plusieurs albums sous son nom et comme sideman: David Sauzay, Real Blue Jean Michel Proust, Until it’s time for you to go avec Christelle Pereira, The Maestro(s) avec Rick Margitza.

Charles Bellonzi

A quatorze ans, après des débuts à l’accordéon, il joue de la batterie dans un sextet d’amateurs niçois. Quatre ans plus tard, à Paris, il fréquente, grâce à son compatriote Gilbert Rovère, les jazzmen français et la plupart des Américains de passage – il joue avec, entre autres, les pianistes Art Simmons et Raymond Fol.

En 1963, il côtoie les artistes qui participent au film « Paris Blues » : Louis Amstrong (qu’il a déjà eu l’occasion d’accompagner en club), Duke Ellington et Billy Strayhorn. Engagé dans le quintet de Georges Arvanitas, il se produit ensuite en compagnie de Lou Bennett, René Thomas, Johnny Griffin, Dexter Gordon. Il lui arrive aussi de remplacer Kenny Clarke auprès de Bud Powell, Pierre Michelot et Nathan Davis. Après quelque trois ans avec Art Simmons, il complète avec Rovère, le trio de Martial Solal (1965-68), participant à plusieurs festivals (San Remo, Ostende, Varsovie) et cinq albums. Il enregistre aussi avec le big band d’Ivan Julien. 1968 : il rejoint l’orchestre qui, pendant des années, accompagnera le chanteur Claude Nougaro – il y retrouve Eddy Louiss, Maurice Vander, Luigi Trussardi… Sa participation à la Grande Parade de Nice en 1980 lui permet de jouer avec, entre autres solistes, Kai Winding, Lee Konitz, Curtis Fuller, Clark Terry, Harry Edison. L’année suivante, il fait partie du trio de M. Vander, accompagne Richie Cole, Walter Davis, Tommy Flanagan, Jimmy et Doug Raney, et signe son premier disque en tant que leader-accompagnateur-arrangeur.

1982 : il entreprend la rédaction d’une série de cahiers consacrés à l’enseignement de la batterie. Entre 83 et 92, il se produit dans divers clubs parisiens et en tournée avec notamment, Johnny Griffin, Charlie Rouse, Art Farmer, Franck Morgan, Steve Grossman (avec qui il joue en Italie – 1990 – et enregistre deux albums), participe au tournage du film « Autour de Minuit » (1986) et, au théâtre, à la pièce « Lady Day » avec Dee Dee Bridgewater. Invité au festival de Nice (1991, 92, 93), il s’y produit dans divers contextes – avec Grossman, Maurtice. Vander, Jon Faddis, Lew Tabackin… – avant d’entrer dans le quartet de Richard Galliano (1993).

Rencontres et expériences de toutes sortes, fréquentations des plus grands font de Charles Bellonzi une valeur sûre de la scène française. Pour ne pas dire un monument !


BAPTISTE TROTIGNON

Baptiste Trotignon est né en 1974 en région parisienne, puis passe son enfance proche de Saumur, dans les Pays de la Loire. Il commence le piano à l’age de 8 ans, et quelques années plus tard, il rejoint le Conservatoire de Nantes où il obtient à 17 ans des Prix de piano et d’écriture. Adolescent, il découvre le jazz et l’improvisation qu’il apprend en autodidacte, et c’est à Nantes qu’il fait ses premiers concerts à l’âge de 16 ans.

En 1994, il est à la fois pianiste et comédien dans le film d’Alain Corneau “Le Nouveau Monde”, et un an plus tard, décide de s’installer à Paris. En 1998, il monte son trio avec Clovis Nicolas (contrebasse) et Tony Rabeson (batterie) et développe ainsi ses activités de leader : son premier album “Fluide” sorti en juin. 2000 le révèle, à 26 ans, comme l’un des plus spectaculaires, complets et séduisants pianistes de la nouvelle génération. Ce disque se voit décerner en mars 2001 un Django d’Or “Espoir pour un premier disque”. En 2001, toujours avec le même trio, Baptiste Trotignon sort son deuxième disque “Sightseeing” : Jazzman attribue au disque un “Choc de l’année”, et l’Académie de Jazz décerne à Baptiste en décembre 2001 le Prix Django Reinhardt qui récompense le musicien français de jazz de l’année.

Progressivement, il apparaît de moins en moins en sideman, mais est de plus en plus présent sur les scènes des festivals internationaux avec son trio, ainsi qu’en solo : Jazz in Marciac, Montréal, La Villette Jazz Festival, Vienne, Nice, Montreux, Vancouver,
Toronto, Ramatuelle, Parc Floral de Paris, Nancy Jazz Pulsations … En octobre 2002, il obtient le Grand Prix de la Ville de Paris du Concours International Martial Solal, et quelques mois plus tard, les Victoires du Jazz 2003 lui décernent la Révélation française de l’année. Au printemps 2003, Baptiste Trotignon sort son nouveau disque, cette fois-ci en piano solo, dans un répertoire composé entièrement d’originaux, grandement salué par la presse (“ffff” de Télérama, “Choc de l’année” de Jazzman, “Disque d’émoi” de Jazz Magazine), et succès public autant pour le disque (plus de 15.000 exemplaires vendus) que sur scène (Festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, Salle Pleyel à Paris…).

Début 2005, sortie d’un excellent quartet en co-leading avec David El-Malek, l’album éponyme “Trotignon – El-Malek” reçoit un très bon accueil du public et des médias. Et le 25 octobre 2005, sortie de “Solo II”, nouveau CD studio agrémenté d’un DVD live à “Piano aux Jacobins” ainsi que d’un entretien avec Michel Contat, sous la double forme d’un Digipack et d’une Longbox en Edition Limitée. Bien au-delà des genres, ce nouvel opus en solo s’inscrit dans la droite ligne du premier album et confirme s’il en était besoin, l’originalité incontestable de Baptiste dans ce domaine.

C’est à cette période qu’il rencontre Aldo Romano avec qui une réelle amitié musicale se développe au fil des concerts, la plupart du temps en trio avec Rémi Vignolo, et de cette rencontre nait à l’automne 2006 un album hors du commun, “Flower power”, clin d’oeil nostalgique à cette période de la fin des années 60 au début des années 70. Les trois musiciens y rejouent à leur façon et sans rien renier de leur language un répertoire choisi de chansons pop où Led Zeppelin, Pink Floyd ou Bob Dylan côtoient Gainsbourg et Polnareff. Tout en multipliant des rencontres dans des directions les plus diverses (concerts en duo avec des improvisateurs de haut vol comme Tom Harrell, Brad Mehldau ou encore avec le pianiste classique Nicholas Angelich; direction artistique de soirées-hommages à Edith Piaf et Claude Nougaro à Montreux avec des invités tels que Catherine Ringer, Bernard Lavilliers ou encore Ute Lemper; “expériences classiques” en jouant la “Rhapsody in blue” et le Concerto en Fa de Gershwin joué avec les Orchestres Lamoureux; musique de film pour le “Sartre” de Claude Goretta…), il continue à développer une musique résolument ouverte et bouillonnante à la fois, au sein du quartet co-leadé avec David El- Malek, et de cette union musicale naît leur deuxième album, “Fool time”, en septembre 2007, double CD enregistré Live, toujours aux côtés de Darryl Hall et Dré Pallemaerts.

Fin 2008, son label Naive ré-édite pour ses 10 ans son premier album solo regroupé avec un récital en piano solo enregistré Salle Pleyel Mai 2007. A cette occasion il participe à la soirée Naïve au Theatre des Bouffes Du Nord où il joue notamment avec Anne Gastinel. C’est à cette période qu’il renoue avec un de ses premiers amours, l’orgue Hammond B3, en participant à l’album de Stefano Di Battista “Trouble shootin’ “(Blue Note) aux côtés d’Eric Harland, Fabrizio Bosso et Russell Malone, enregistrement suivi d’une tournée de plus de 60 concerts dans les plus beaux festivals européens. Début 2009 sort le premier album “américain” de Baptiste, “SHARE”, enregistré à New-York en juin 2008. Il y retrouve Eric Harland et y réunit deux maîtres qu’il admire tout particulièrement : Tom Harrell, légende vivante et inimitable de l’histoire du jazz, et Mark Turner, deux solistes qu’il aime décrire comme des “warriors of beauty” (“guerriers de la beauté”). L’album est un succès, une vingtaine de concerts avec ce quintet de rêve s’ensuit, dont une tournée d’été en 2009 (avec Jeremy Pelt remplaçant Tom Harrell) où les concerts sont tous enregistrés, donnant ainsi naissance à l’album “Suite…” (enregistré à Londres, sorti en mai 2010) où Baptiste affirme de plus en plus ses qualités de compositeur, ce LIVE survolté étant comme le pendant scénique de l’aventure “Share”. Dans les mois qui suivent il écrit une version avec orchestre à cordes et vents de cette “Suite pour quintet” créée au Festival Jazz in Marciac en août 2010. En 2011, outre des rencontres scéniques inédites (duos avec Alexandre Tharaud, le saxophoniste Mark Turner ou encore Christophe Miossec qu’il invite dans une carte blanche au Printemps de Bourges pour des chansons co-écrites), il entame l’écriture d’un Concerto pour Piano pour Nicholas Angelich et l’Orchestre de l’Opera de Bordeaux. En septembre sort une compilation intitulée “For a while” qui présente une sélection de ses 10 années passées au côtés de la maison de disques Naive (complétée par un DVD bonus de la captation du concert de Marciac d’août 2010), ainsi que l’album “Inner smile” d’Aldo Romano qu’il retrouve en tant que sideman aux côtés d’Enrico Rava. La Sacem lui décerne en novembre son Grand Prix du Jazz 2011.

Il a joué avec :
(par ordre alphabétique)
Ambrose Akinmusire, Nicholas Angelich, Stephane Belmondo, Lionel Belmondo, Fabrizio Bosso, Sylvain Beuf, André Ceccarelli, Alban Darche, Riccardo Del Fra, Stefano Di Battista, David El-Malek, Christian Escoudé, Laika Fatien, Jean Fauque, Glenn Ferris, Anne Gastinel, Eric Harland, Tom Harrell, Donald Harrison, Gregory Hutchinson, Ari Hoenig, Bob Hurst, Manu Katché, Angelique Kidjo, Elisabeth Kontomanou, Bireli Lagrène, Eric Le Lann, Eric Le Sage, Didier Lockwood, Jeanette Lindstrom, Jean-Loup Longnon, Russell Malone, Albert Mangelsdorff, Rick Margitza, Brad Mehldau, Malik Mezzadri, Christophe Miossec, Bill Mobley, Francois et Louis Moutin, David Murray, Milton Nascimento, Claude Nougaro, Dré Pallemaerts, Leon Parker, Jeremy Pelt, Michel Portal, Enrico Rava, Aldo Romano, Jacques Schwarz-Bart, Archie Shepp, Geoffroy Tamisier, Alexandre Tassel, Mark Turner, Alexandre Tharaud, Jean Toussaint,Reggie Washington, Jeff “Tain” Watts, Kenny Wheeler, Bojan Z…

et beaucoup d’autres….